dédra

April 26th, 2009

dans le désert, tôt,
soleil blanc chauffe l’air subtil
et je suis un monde.

(en réponse au post de Gaël, je me cantonne aux formes courtes. Dédicace idoine, timide politesse.)
pour illustrer, réchauffé de ça, et pour l’occasion j’ouvre un rayon biscuiterie. Play forward and backward.

 

immortalité, pff

April 25th, 2009

(je globe pour l’homme qui tarde à ouvrir le sien)
Avant on s’attachait à l’immortalité des oeuvres musicales, maintenant on s’attache à l’immortalité des revenus générés par les oeuvres musicales. L’air de rien, le parlement européen a voté la prolongation des droits sur la musique à 70 ans au lieu de 50 ans. btfldy_popaganda.jpg
Voir par exemple ici “C’est donc l’ajout d’une génération supplémentaire d’artistes dans le catalogue d’exploitation exclusive des majors, et la réduction d’autant du domaine public, qui va être amputé de 20 ans de musique jusque là libre de droits (à l’exception des mélodies et paroles, si leurs auteurs sont décédés depuis moins de 70 ans).” A faire le calcul, c’est une période bien fructueuse musicalement: rock, jazz, opéra, qui reste sous le coude des majors.
C’est aussi une suite logique aux amendements Disney Loi américaine d’extension du terme des droits d’auteur de 1998.
J’ai retrouvé une chouette image pour illustrer.

הפועל העברי - le travailleur hébraïque (hapoel haivri)

April 21st, 2009

1934 en l’honneur des batisseurs de Tel Aviv. Cette statue se trouve à l’entrée du vieux port qui, après avoir abrité une série de hangars boites de nuit, a été rehabilité en une grande zone commerciale..
by-028_ve-062.jpg
J’ai trouvé ce fil flickr isotype75 qui offre une belle collection de l’imagerie de l’époque. Envies de ce livre Des maisons sur le sable - Tel-Aviv, Mouvement moderne et esprit Bauhaus et de l’expo bruxelloise La Ville blanche, le mouvement moderne à Tel Aviv.
Allez, pour l’occasion, je crée une catégorie pour la Colline (tel) du Printemps (aviv).

J.G. Ballard est mort.

April 20th, 2009

acco-030.jpgAu vingtième siècle, la crucifixion doit être envisagée comme un auto-désastre conceptuel. in La Foire aux Atrocités, Tristram 2003.

Foucault (+3) - Les sociétés disciplinaires - la normalisation ;

April 7th, 2009

poulpe.jpgLa normalisation consiste tout d’abord en l’établissement d’un modèle optimal (vis à vis du but productif de l’instance qui exerce le pouvoir). Elle sera essentiellement un facteur d’homogénéïsation destiné à faciliter le traitement d’une multitude d’individus, chacun étant subjectivé par le calcul de son rapport à la norme. Un système de micro-pénalités, chatiments et récompenses, est mis en place. Le jugement est alors porté sur l’individu bon ou mauvais et non sur son travail: la déviance à la norme devient un critère moral. Une lourde tâche d’archivage documentaire est nécéssaire pour instaurer un climat d’évaluation permanente, d’examen généralisé. (cette surveillance globale constituant le terreau des sciences humaines!!). Enfin, la normalisation permet la hiérarchisation de la société, et donc son rangement. Plus que sur l’enquête, le système repose sur l’aveu, c’est à dire, à la fois “la reconnaissance de l’action commise ; l’obligation de connaitre nous-même notre vérité, de la montrer et de la reconnaitre comme véridique“.

Foucault (+2) - les sociétés disciplinaires - le panoptique ; anatomo-politique : les corps dociles ;

April 4th, 2009

benthams-panopticon.jpgLe panoptique est un modèle d’organisation des corps dans l’espace qui permet que chaque individu soit possiblement visible en permanence par l’instance qui exerce le pouvoir.
L’individu, dans l’impossibilité de déterminer s’il est ou non surveillé, adoptera de lui-même un comportement normal (normé). On évite ainsi les punitions corporelles nuisibles à la production.

La discipline est donc un “art de distribution des corps dans l’espace” et le temps. Elle établit un enchaînement de lieux ouverts/fermés (par exemple école-armée-usine) et organise un découpage temporel fin, pour pouvoir concentrer les capacités productives des (corps des) individus et par suite optimiser leur rendement.

Foucault (+1) - Les sociétés disciplinaires - le pouvoir ;

April 3rd, 2009

Bon je tente de reprendre petit joueur, “pas des idées justes, juste une idée” qu’ils (DG) disaient.
disclame-je: ce n’est qu’un petit bout de résumé du résumé “l’humanisme de Michel Foucault” de Didier Ottaviani & Isabelle Boinot, avec pour seule ambition de garder le fil des idées.
(je ne parlerai pas du tout de ce qui a traît à la notion d’archive, j’ai besoin de plus de perspective sur ce thème, j’attaque donc par la seconde partie)

Le pouvoir, selon Foucault, se comprend par analogie à la notion physique de force, comme un ensemble de reseaux de rapports de force. “Tout est pouvoir”.
Le pouvoir s’intègre au sein d’énoncés qui sont le produit d’un savoir sans lequel il ne peut acquérir de forme.
gridpower.jpg
L’état doit alors organiser la société pour faciliter la production (de richesse en l’occurrence pour l’état moderne). Cela se fait par le biais de disciplines: “Ces disciplines ne sont pas destinées à sanctionner les comportements déviants, mais à inciter les individus à les rejeter par une organisation et une orientation de leur pratique sociale.”

Je suis sensible à l’aspect relationnel de cette approche du pouvoir, dans un monde où les objets deviennent de plus en plus flous. D’autre part, ce cadre énonciatif ouvre donc une voie d’intervention sur deux niveaux: dynamique des pouvoirs et modelage des instances connectées.

des rythmes et des couleurs (ou pas)

March 30th, 2009

J’ai récemment appris, qu’il était possible que je sois un peu synesthète, la synesthésie étant “un phénomène neurologique par lequel deux ou plusieurs sens sont associés”. En l’occurence pour moi, nombres->couleurs principalement, et sons->couleurs. C’est en ce qui me concerne une sensation relativement faible, mais je n’imagine pas un monde qui n’étincellerait pas ainsi dans ma tête.
Ca m’a fait penser, mais en inversé, à certaines photos que j’aime prendre depuis longtemps. Comme l’amusette sur le billet précedent, qui en plus de paver mon insertion dans le monde merveilleux de l’ajax pas ammoniaqué, a fait partie de ma course avec la fin de l’hiver: avoir le temps de prendre en photo ces arbres nus, avec leurs boules de gui accrochées, comme des notes sur un rythme à décoder.
Il y a 10-12 ans, nous étions de grands marcheurs urbains, à toutes heures du jour et de la nuit. J’étais fascinée de ces densités de population, naked city, de toutes ces vies concentrées dans des cases, et enfin des rythmes visuels qui les organisaient. Une série de photo sur Villeurbanne et Lyon la duchère, prétentieusement titrée densité de population, donc, tirée pour partie des nuits durant au labo de la fac. Ce petit grain délicat.. et pour les autres images de la série, il faudra vraiment que j’acquière ce scan de négatifs, et je pense que 5 minutes manipulations numériques compenseront des nuits d’ajustement de filtres en lumière rouge. Petit pincement au coeur de tout cet investissement, au final, physique, qui je pense ne m’a pas été inutile malgré tout, partie de ma formation. J’écris physique, pas forcément par opposition à numérique, physique dans le sens d’une expérience qui s’inscrit dans le corps, dans la durée. Ressortir du labo photo, ivre de fatigue au petit matin, après s’être concentré toutes ces heures, avec des gestes répétitifs mais qui nécéssitent quand même précision et attention.


img6.jpgimg2thumbnail.jpgimg1.jpg
 

img5thumbnail.jpgimg3thumbnail.jpgimg4thumbnail.jpg

 


Ca me rappelle des copains qui me racontaient avoir appris la programmation informatique avec des cartes perforées, et le droit à une compilation par jour. Chaque ligne de code etait vraiment pesée et refléchie dans ces conditions. Tout à fait à l’opposé de ces méthodes de sagoins, qui pissent du code, par élimination plus que par déduction… mais j’avoue aussi fonctionner comme cela.
C’est toujours une question intéressante je crois. Quelle différence, entre nous qui vivons ces transitions, le passage à la virtualisation d’expériences physiques, tirer à la main des photos, passer un disque, faire des recherches bibliographiques in situ, etc.. et ceux qui n’en connaissent que les équivalents numériques? J’ai eu la chance d’assister à une présentation par Douglas Adams, quelques mois avant sa mort. C’était dans le cadre un peu délirant d’une grand messe des technologies mobiles à Cannes. Il disait que la génération qui voyait l’apparition d’une technologie avait peur de la déshumanisation, la génération suivante vivait la transition avec plus ou moins de facilité, quand à celle qui ne connaissait que cela, le vivait comme un acquis totalement naturel.
Pour moi se posent en plus les question du corps, et du temps. J’ai le souvenir de pouvoir facilement me laisser emporter (i.e. quand je n’avais pas d’enfants pour m’ancrer dans le présent), mais j’ai maintenant du mal à concentrer mon corps dans ma tête, et réelement je suis bien plus “efficace” depuis que je peux travailler debout. Et que signifie la disparition de la latence qu’induit la durée de construction/réalisation d’une expérience, si elle n’est remplacée que par une succession irréfléchie d’essais et erreurs?
quelqun.jpg(et je le dis comme une blague, cela signifie de nouveaux critères de sélection, en attendant que les machines ne prennent en charge la plupart de nos fonctions de déduction of course). Mais c’est peut-être dans ce sens, en tant que génération transitionnelle, que nous devons éduquer nos enfants par rapports à ces technologies. Faire que le temps gagné, soit vraiment gagné sur la mort, serve à produire de l’être, de la connaissance, étendre/répandre son humain intérieur.

double contrainte

March 24th, 2009

Ce blog: Depuis Tel Aviv m’évoque si clairement ma double contrainte israélienne. Tel Aviv me manque autant qu’il me serait difficile d’y vivre. Un bouillonnement d’énergies et aussi une certaine liberté d’expression que je n’ai pas encore retrouvés, mêlés à des paradoxes moraux insolubles (pour moi, pour l’instant).
En attendant une amusette bien locale rurale

 

mèmes dans les orties -3

March 15th, 2009

(10 jours de silence blogguesque, je suis contrite)
Suite du résumé de Quelle sorte d’humanité après l’individu, suite de l’intervention de JM Besnier. De son point de vue de philosophe, la mémétique n’est finalement qu’un découpage scientiste du monde pour créer un système explicatif visant à le rendre totalement déterministe, quand bien même il s’agit de chaos déterministe. Il lance le terme de “désanchantement mémétique”. Il termine en parlant des utopies transhumanistes.
(note de moi, pourquoi parler de désenchantement? au contraire ça me donne envie de danser .. l’ultra déterministe me donne des ailes en me libérant de poids culturels conscients/inconscients)
Vient ensuite l’intervention de JP Baquiast. La mémétique en tant que mise en relation par le langage des individus, après que ceux-ci aient été déjà dépossédés de leur autonomie de pensée par le concept de superstructure (par exemple vision marxiste). Réaffirme l’importance pour lui de la notion de substrat neurologique du mème (bien que n’en ayant pas de définition). Reprend l’idée de réplicants technologiques, les tèmes de Susan Blackmore, mais en précisant que selon lui, les 3 sortes de réplicants: gènes, mèmes, tèmes, se répliquent de manière horizontale et verticale. Et comme il est égal à lui-même, il lui est très difficile de ne pas embrayer sur le lobby militaro industriel (le LMI, soit les Etats-Unis, themselves), comme superstructure technologique, anthropologique (les idéaux défendus), phénotopique (des individus qui le composent), et génomique (sur la transmission générationnelle).
Intervention d’Hervé Juvin, économiste, consultant en knowledge management. Lui, parle la révolution anthropologique qui a lieu en ce moment (il a écrit un livre sur le sujet), les corps modernes changent irrémédiablement (par exemple, trivialement dans le rapport au travail de la terre justement), et le rapport au réel y est corrélé. (note de moi: en néorurale cybernétique, ça me donne justement le sentiment de démultiplier les réalités, ou au moins les couches de réalités). Il continue dans une voie bien intéressante, (zut encore un livre à lire!), à noter que l’individuation (il y a du moi partout) forcenée actuelle mène à restreindre l’éventail des choix individuels, à un formatage. Donne en exemple le “droit à la santé” qui pour être globalisé doit aller de pair avec une croissance des interdictions. J’ai bien évidemment constaté mille fois ces paradoxes dans le domaine de la périnatalité. Anecdotes savoureuses sur Ray Kurweil, et son penchant transhumaniste. Il termine sur la technologie au coeur de l’intelligence collective, externalisation des savoirs humains vers les machines.
Parmis les questions finales: l’idée que toute technologie est désormais réplicante, et pour JM Besnier la répétition c’est justement la fin de l’histoire, la mort de l’individu. Ce à quoi Baquiast répond que la répétition darwinienne, munie de mutation est au contraire un monde de réplication, variation, sélection, dont il est à craindre que le changement accéléré ne devienne trop rapide pour l’homme.
.. quelques notes ensuite sur la non-finalité de quoi que ce soit… zat’s about it folks.

mes parents sont des geeks

March 4th, 2009

non pas mes parents, ceux de mes enfants…
J’offre un bon café bien serré et la chance de m’aider pour le carrelage de la salle de bain à ceux qui trouveront ce que ça peut bien être que ça: (not random!)
pibin.jpg

 

et dans un genre plus trivial:
alien1.jpg
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faut pas pousser les mèmes dans le orties - 2

March 2nd, 2009

M^2 explose là je crois. On le vidéoïse dans 20minutes.. et ça blogguise à fond etc.. mais surtout sur le coté *vulgaire* du mème.. c’est sans doute une des stratégies d’expansion qui demande le moins d’énergie.
D’ailleurs, pour satisfaire mon lectorat féminin, une petite photo de Christian Bale as Patrick Bateman, puisqu’il parait que Christian Bale est un de ces mèmes du net.
christian_bale_american_psycho_003.jpg
.. alors que je viens de terminer le livre de Pascal Jouxtel, qu’il y défend, en fin, comme une posture ultime, meta-mémétique, une sorte d’éveil zen…

sinon comme promis, Quelle sorte d’humanité après l’individu ? (et si j’en crois cet article, c’est pour bientôt)
Tout d’abord JM Besnier, prof de Philo à la sorbonne. Parle du livre de Philippe Descola, Par delà nature et culture, celui là, il est dans le tuyau depuis 2 ans, je l’ai bien commencé, mais ai, à l’époque, perdu la concentration nécéssaire, je dois absolument le reprendre, je suis persuadée qu’il apporte un éclairage très novateur. µtime a d’ailleurs fait un post sur Descola récemment. Besnier revient sur le flou de la notion de conscience (que j’ai toujours visée, in fine), et donc de la notion d’humanité. En rajoute une couche sur les “spiritualités orientales assez couramment sollicitées dans le monde des TICS”. en effet; j’ai le sentiment qu’il y a une grande convergence très hétéroclite (techno, philo, reallife developpement personnel) vers les “3 vertues cardinales du bouddhisme: l’impermanence, l’interconnexion, la vacuité“, vers la disparition de la notion d’individu.
Parallèlement, subir la défaillance de la machine humaine en comparaison de la machine artificielle implique la tentation de supprimer de qui justement individue: étapes physiques de la vie. (haha, messieurs encostumés, à qui le dîtes vous, il suffit de s’être interrogé sur les modalités personnelles et sociétales de la fabrication d’un bébé dans son corps et de la mise au monde dudit pour s’en rendre compte)
p6 sur 18- suite au prochain épisode.

synthetic lethality

February 24th, 2009

créations assistées de pochettes de groupes imaginaires, suivant cet article: Wikipedia nomme votre groupe .
I love it! On s’amuse bien à la maison (myself und my man):
synlet_cover.jpg

   

   

 

virginia_400.jpg

faut pas pousser les mèmes dans les orties

February 21st, 2009

oui on peut faire plein de jeux de mots débiles avec le mot mème, c’est une des raisons pour laquelle M², le mème des mèmes, a du succès.
Pour faire rapide, au cas où, la mémétique c’est en gros une théorie darwinienne de la culture, avec des mèmes en équivalent des gènes en génétique. Le truc c’est qu’il n’y a pas de théorie unificatrice sur le sujet, ça irait d’une observation neurologique pure et dure, à l’existence d’entités réplicantes dont nous ne serions que les véhicules d’expansion.
Plus d’infos sur le site le site de la société française de mémétique
Bref moi je trouve ça drôlement rigolo, pour l’instant une boutade troublante comme je répondais dans un commentaire récent de ce blog.
Et je continue ici dans l’idée d’être une archive pour moi.
Vu la conférence de Susan Blackmore, une des papesses du genre, outrageusement rentre-dedans, sur le sujet des “mèmes et tèmes”, les tèmes ou mèmes technologique comme entité réplicante du troisième type (qui signerait la fin de l’humanité, brr brr).
Lu Les bases neurales de la croyance religieuse. OK c’est sympa ça me caresse dans le sens du poil. L’hypothèse privilégiée dans cet article étant le cablage bien établi de “la recherche de causes” qui se fourvoit facilement dans la croyance en l’inexplicable, sauf pour quelques êtres supérieurement doués pour la démarche scientifique. Je n’ai pas compris si cette hypothèse avait le bénéfice de recherche récente, en tous cas, ça ne me parait pas extraordinairement nouveau. En revanche, l’hypothèse de Bloom qui est décrite (à lire un de ces 4: Born believers: How your brain creates God) m’interpelle. Je cite l’article: Il suppose que le jeune enfant dispose de deux systèmes de connaissance autonomes, l’un traitant de l’esprit et l’autre des relations avec le monde physique. Il nomme ceci le dualisme de sens commun (common sense dualism). Il s’agirait en fait d’un fonctionnement quasiment défectueux du cerveau. Le cerveau laisserait la partie de lui-même qui commande les comportements quotidiens en relation avec le monde matériel agir de façon mécanique, sans produire d’intentionnalités, tandis que le cerveau cortical, fonctionnant sous le régime de la conscience dite supérieure, tendrait à supposer l’existence de telles consciences chez des animaux et personnes extérieures. Par extrapolation, le cerveau supérieur en viendrait à imaginer que cette faculté consciente puisse se trouver désincarnée et vivre d’une vie propre. J’ai commencé le livre sur l’empathie autour de Berthoz, et cette intentionnalité généralisée m’y fait penser. A voir quand je serai plus avant dans le livre.

Tiens puisqu’on en cause, je retrouve cet article du journal Evolutionary Psychology natural parenting: back to basic infant care, que des choses connues ici, mais c’est bon de le lire dans une revue scientifique.

Lu Quelle sorte d’humanité après l’individu ?, compte rendu d’une discussion lors du 5ième séminaire de mémétique francophone en juin dernier à Paris. (je n’ose pas ne pas préciser que la première difficulté que rencontre la matière memétique en France est son absence de représentation académique). J’ai a-do-ré. (Et ce sera un post suivant, sinon celui-ci ne partira jamais, je l’ai commencé il y a une semaine..)

enfin reçu ces liens dans la liste mamuphi, des séminaires de mathématiques musique et philosophie de l’ircam et l’ens, à laquelle je suis abonnée par pure poésie, soyons clairs, je ne comprends pas le tiers des énoncés des exposés.. mais mais, surprise, ces textes sont presques lisibles, et pour aller de pair avec ce qui précède, offrent une vision non anthropomorphique de la musique (quelle coIncidence ! ) Théoriser un monde-Musique, à la lumière des mathématiques et à l’ombre de la philosophie et Les logiques musicales du rythme.. et tout plein d’autres.
Allez, je vous livre une citation qui aura au moins le mérite d’en faire rigoler quelques uns ” Rien ne matérialise mieux la spécificité de l’écriture musicale que cette marque absolument minimale constituée par la lettre de silence : Œ. Cette lettre représente ce qu’on pourrait appeler le phallus du solfège puisqu’il s’agit là d’un signifiant sans signifié ..“. Bon en seconde lecture, ça m’irrite complètement. Chers amis, pourquoi le phallus, hein pourquoi? Des signifiants sans signifié, ça court les rues. Ce petit goût de psychanalyse gratuite m’est bien aigre. A part ça, c’est quand même plutôt intéressant.

Enfin, tout de même, c’est horrible, depuis que j’ai repris quelque ambition à me déployer intellectuellement, plus je lis des choses, plus j’en découvre que j’ai envie/besoin de lire. Une vie n’y suffira plus !
À bas les humains, vivent les mondes autonome.

aphorisme du jour

February 9th, 2009

(J’édite ce post le lendemain - jolie phrase, isn’t it)
En voiture, en réponse à ma n-ième injonction de se calmer parce que ça me dérange et que donc c’est dangereux quand je conduis, l’Ostrogoth de 7 ans : “c’est trop facile de produire du danger”.