Archive for the 'I ♥ LaTeX' Category

I ♥ LaTeX ( & Nick Cave) - pdflatex, Type 1 fonts & Computer Modern

Wednesday, October 5th, 2011

Seconde maquette complète pour moi, et bien entendu sous LaTeX. Pas mal de petites choses apprises, la principale étant l’utilisation de pdflatex, parce que le postscript commence apparement à devenir obsolète ma bonn’dame auprès des imprimeurs. Rien à signaler à ce propos, tout a marché comme sur des roulettes, sauf ce truc qui m’a pris des plombes à détordre : il n’existe pas de jeu de caractères français en Computer Modern qui soit de Type 1 Computer Modern ce serait presque une raison en soi d’utiliser LaTeX tellement je les trouve élégants. (Je pense malgré tout que laissé en Type 3 ça n’aurait pas posé de problème à l’impression, mais ça n’avait pas l’air de plaire à l’imprimeur…). Bref, donc pour remédier à cela, il faut soit installer Computer Modern Super (pas encore fait pas le temps), soit utiliser Latin Modern (\usepackage{lmodern} ), ce qui fut fait et beau.

J’ai aussi appris à utiliser \tolerance pour remédier aux trop nombreuses overfull lines.

Repris la macro pour des jolis siècles : \def\siecle#1{\textsc{\romannumeral #1}\textsuperscript{e}~siècle} , \def\siec#1{\textsc{\romannumeral #1}\textsuperscript{e}}

Fait des réglages fins de fancyheader
\renewcommand{\headrulewidth}{0.0pt}
\addtolength{\headheight}{7pt}
\addtolength{\headsep}{-5pt}
\cfoot{\footnotesize\thepage}
\addtolength{\footskip}{-10pt} %remonter le numéro de page

rueff_bw_200.jpg Pour la couv, j’ai presque eu un instant l’illusion de préparer une pochette de Tzadik puisqu’il a été question d’utiliser un dessin de Jacob de Rueff. Finalement, devant la pression populaire, nous avons pris De Vinci qui est quand même très chouette. J’ai aussi à l’occasion reçu un excellent conseil pro : une couverture se travaille à plat. En tous cas, j’espère pouvoir utiliser un jour ces illustrations, le livre numérisé se trouve là : De conceptu et generatione hominis. Christophorus Froschoverus excudebat (1554)

Autre ressource que je compte bien utiliser un jour : DEVISES ET EMBLEMES ANCIENNES & MODERNES, TIREES DE PLUS CELEBRES AUTEURS (1699), LA FEUILLE, DANIEL DE, 1640-1709 .

Et enfin, pendant tout ce temps, j’ai fait une crise de Nick Cave. La dernière remonte à quasi 2 ans si j’en crois la playlist où je raconte d’ailleurs qu’il est l’un des rares (le seul ?) que j’écoute avec autant de passion depuis plus de 20 ans. Même pour les disques (des 15 dernières années ?) dont le son ne m’inspire pas vraiment, je suis au bout de quelques écoutes complètement intoxiquée de sa voix, de son phrasé, de ses textes… ça méritait bien une sleeveface.
sleeveface_birthdayparty_bw_450.JPG

Ça doit être l’époque qui donne envie de se recentrer sur ses fondamentaux, d’ailleurs vendredi, j’vais voir Lydia Lunch. (annoncé sur là sur alter1fo)

I ♥ LaTeX - chapter* : toc, page heading

Tuesday, June 15th, 2010

Pour la table des matières, j’ai utilisé le package tocloft personnalisé via un fichier de style qui permet de régler entre autre les espacements (et bien d’autres choses comme d’habitude, mais là j’avais simplement besoin que la toc tienne sur une seule page), voici le contenu de mytoc.sty (en général je n’utilise pas ex comme unité de mesure, parce que c’est par définition assez incontrôlable, mais j’ai dû pomper ça quelque part et trouver le résultat très bien) :

\usepackage{subfigure}
\usepackage[subfigure]{tocloft}
\setlength{\cftbeforetoctitleskip}{0pt}
\setlength{\cftaftertoctitleskip}{6pt}
\setlength{\cftbeforepartskip}{1.5ex}
\setlength{\cftbeforechapskip}{1ex}
\setlength{\cftbeforesecskip}{0.5ex}
\renewcommand{\cftaftertoctitle}{\hfill}

Bon toujours est-il que la structure du livre était la suivante :
avant propos constitué de remerciements, dédicaces préface et introduction, indiqués par \frontmatter, c’est numéroté en romain comme il se doit, puis le contenu du livre, introduit par un \mainmatter remet le compteur page à 0 et la numérotation en chiffres arabes. Le livre est en deux parties, la première contenant elle-même 10 chapîtres qui ne devaient pas être numérotés, donc indiqués par un \chapter*. Pour l’insertion des chapitres dans la table des matières j’ai donc utilisé à la suite de chaque déclaration de chapter* : \addcontentsline{toc}{style voulu dans la table , par exemple chapter ou section }{Titre du chapitre}.
En dehors de cela, une chose qui m’a demandé beaucoup d’essais infructueux jusqu’à finalement adopter une solution “à la main”, c’est les têtes de page. Je voulais en petites capitales le tître du livre à gauche et le chapitre à droite. À ma grande surprise, je n’ai pas réussi à l’automatiser avec les commandes associées à fancyheadings et cie, a priori à cause justement des chapitres non numérotés. Finalement à la suite de la déclaration de chapitre (donc juste avant ou juste après le addcontentsline précédent), j’ai tout simplement utilisé : \chead[\sc Titre du livre]{\sc Titre du chapitre} avec un appel \usepackage{fancyhdr} dans le préambule.

I ♥ LaTeX - crop marks & chinese input

Wednesday, June 9th, 2010

Il y a des gens comme Donald Knuth, qui non contents d’écrire l’une des bibles de l’informatique - The art of computer programming, première édition 1968, composée sur machine Monotype , 7 volumes au total - et trouvant moche la première réimpression par photocomposition, decident d’écrire leur propre logiciel de composition, TeX, ainsi que le jeu de polices de caractères appropriées.

TeX vient de τεχ, début du mot τέχνη (« art, science », en grec ancien), et se prononce /tɛx/ ou /tɛk/, au choix.

Pour faire bref, quelques années après, une bonne âme (Leslie Lamport) a étendu TeX en LaTeX, le rendant un poil plus facile d’accès. Pour du texte scientifique, c’est assez parfait, et permet de se concentrer sur les équations, pas sur les numérotations de sections ou la mise en forme globale. Au final, bien qu’il soit peut-être préférable d’avoir une certaine disposition d’esprit pour aimer s’en servir (il semble assez rare que les zélateurs de LaTeX n’aient pas beaucoup à voir avec les mathématiques ou l’informatique), la réaction générale est de s’extasier sur la qualité et l’élégance du résultat. C’est utilisé de manière professionnelle au minimum par la plupart des éditeurs de revues ou livres mathématiques, et il va sans dire qu’il s’agit d’un logiciel libre avec des millions d’ajouts d’extensions et de ramifications. Il en existe même désormais des versions WYSIWYG.
Bon j’avais personnellement quelques heures de LaTeX à mon compteur, mais je n’avais jamais maquetté de bout en bout un vrai gros livre plein de rebondissements, d’encadrés, de notes de bas de page et compagnie pour lequel il allait falloir être sérieusement sérieux, et ne pas oublier d’éradiquer veuves et orphelines (quoique j’avoue avoir un peu négligé les premières) et autres joyeusetés orthotypographiques. Donc, pour ne pas perdre les quelques hacks que j’ai découverts à cette occasion, en voici une (première ?) compilation.

  • les traits de coupe J’ai préparé un document A5 (indiqué dans le documentclass, et dans les specifications geometry), me disant qu’un format prédéfini serait certainement le plus *universel*, ce qui, il s’est avéré, n’était pas la meilleure des idées. En effet, le A5 est égal en théorie à 14.85 cm x 21 cm. Or, l’imprimeur ne règle qu’au millimètre… donc à choisir au final entre 14.8 et 14.9. Pour les traits de coupe, le package “crop”, option cam (les crop marks de dvips sont sécantes et inutilisables par l’imprimeur) qui fait de jolies cibles, width et height règlent la taille du papier, a posteriori inutile (j’ai longtemps mis A4), mais je ne savais pas si l’imprimeur n’aurait pas de restrictions à ce niveau.

    \usepackage[a5paper, top=2cm, right=2cm, width=11.2cm, height=16.5cm]{geometry}
    \usepackage[cam, width=18truecm, height=24truecm, center, dvips]{crop}
  • pour écrire du chinois par copier-coller

    %pour le chinois
    \usepackage[cjkgb]{ucs}
    \usepackage[utf8x]{inputenc}
    \usepackage[C10,T1]{fontenc}
    \DeclareFontSubstitution{C10}{gbsn}{m}{n}

    meremondeenfant.jpg