- par un enchainement qui n’amusera personne et qui commence dans la salle d’attente du dentiste, je me vautre avec délectation dans mon premier livre de fiction depuis un bail: Habitus, de James Flint. [ bon allez, si, voilà, je vais quand même l’écrire, il y a une douzaine d’années, j’avais un tout petit site mignon : le pli de la vague, pas beaucoup de contenu, mais certaines choses vraiment bonnes comme le texte de Monsieur O. sur Deleuze Guattari et l’underground, et un article sur la musique électronique japonaise avec une interview de Tetsuo Furudate par Jerome Schmidt et un complice. Or j’ai découvert en ouvrant un nouvel obs dans la salle d’attente du dentiste, que J. Schmidt (qui par ailleurs a fait plein de trucs très interessants) est aussi à la base d’une maison d’édition : Inculte - quel concentré de futurs éditeurs dans ce petit espace! okok je ne suis pas tout à fait dans la même cour -, au comité éditorial très chic, dont un nom que je connaissais un peu: Claro, le travail duquel j’avais beaucoup apprécié pour La maison des Feuilles, de Mark Z. Danielewski. Il y a avait un forum plutot sympa à propos de ce bouquin-là, modéré/animé par Claro himself pour le versant francophone, qui avait un peu parlé de ses autres traducs, dont James Flint. J’avais alors acheté Habitus, et aussi tenté ma chance sur Pynchon. Mais pas encore eu la bonne dose de courage/concentration pour m’y plonger. Quelques années plus tard, envie de retenter le coup d’un bon gros roman, ben je ne suis pas déçue ! ] [ Est-ce l’âge ou ma sous-culture est vraiment en train de devenir dominante ?]
- avons attéri un peu par hasard là: campagn’art 4 organisé par l’association on lâche rien sauf les chiens, le week end dernier.. ostrogoth bondissant de joie et de liberté, wisigoth qui s’est lié d’amitié avec un renard empaillé placé dans un bosquet, et a terminé en meitai dans mon dos pour écouter Betty Ford Clinic tout à fait sympathiques. Le plus drôle est qu’il n’était pas le seul petit drôle en porté bébé… [Est-ce l’âge ou … ? ]
- végétation partout d’une incroyable luxuriance, avec le vent fort des derniers temps pourris, toutes ces masses soudains mobiles, de la gravité dans le printemps. [version haiku : vent fort au printemps / luxuriance en mouvements / soudaine gravité ] . quelques éléments de la faune locale sur le flickr de monhomme.
- aperçu d’un certain genre paradis http://456.im/wp/about/ [ si quelqu’un a envie de lancer ça avec en plus un espace dédié aux enfants, je m’associerai avec joie, on peut même faire ça chez moi ]
- les deleuzeguattarivitesseinfinie et nietzscheléveillé sortent ces jours-ci au sens figuré, et il faudrait vraiment que je termine mes petits résumés du Foucault avant de m’y plonger, parce qu’en plus les juicy bits sont vraiment les prochains, ceux qui m’ont donné l’urgence d’en conserver des traces ici.
- bref, pas grand-chose, juste histoire de ne pas abandonner ce blog.