Archive for the 'je vois' Category

rattrapage début 2015… du son, des vidéos, un festival

Tuesday, March 17th, 2015

. CBMATERIAL :



. CBJD :



.vimeo.com/cbmaterial

coiling crush from C.B. am a material / am disjunkt on Vimeo.

parpar from C.B. am a material / am disjunkt on Vimeo.

. CABLE #8 : : Emptyset, Yann Leguay, Greg Pope, John Hegre, Aaron Dilloway : Nantes, du 19 au 22 février 2015 - Le son du grisli et les photos : les miennes, celles de jd.

regarde par la fenêtre du rer avec moi (cette banlieue que je ne connais plus par coeur)

Wednesday, April 16th, 2014

regarde par la fenêtre du rer avec moi (cette banlieue que je ne connais plus par coeur) from cristal baryon on Vimeo.

sound : https://soundcloud.com/cbjd/allthingslostandfound-part1

walk down the mountain with me

Sunday, January 5th, 2014

Descendre un peu la montagne avec moi. (j’en ai marre des invitations impérieuses à venir, retrouver un peu d’infini libertaire).

Walk down the mountain with me from C.B. am a material / am disjunkt on Vimeo.

skate with me in Paris

Friday, February 1st, 2013

Fais du rollers avec moi le long de l’opéra Bastille. From riches to rags.

run with me on the beach

Saturday, September 29th, 2012

Cours avec moi sur la plage

putain, Lydia Lunch m’a fait la bise

Monday, October 10th, 2011

ouais.
Et je vais mettre un bail à m’en remettre. Bon, ce n’est pas parce qu’en me voyant elle s’est souvenue de moi époque Pezner et qu’elle m’avait cherchée partout depuis 12 ans. Parce que j’avais un bouquin à lui faire signer : Adulterers Anonymous, co-écrit avec Exene Cervenka, un de mes petits trésors, trouvé en occasion à Tel Aviv. Ce livre est devenu une rareté et elle était très contente de le voir. C’est de plus, chose amusante, le bouquin dans lequel je planquais nos liquidités (pas la peine de venir cambrioler, y en a plus), et notamment les 1100 $ de caution de notre dernier appartement Tel Avivi, récupérés in extremis quelques heures avant de prendre l’avion du retour, et joyeusement dépensés 6 ans plus tard pour ce voyage là.
Trève. La soirée du 7 octobre aux Ateliers du Vent restera en tous cas longtemps dans ma mémoire. J’y ai même filmé quelques secondes, avec, comme d’habitude, le même gag technique au début (I’m a loser baby). Here she comes :

(pour voir mon compte-rendu officiel, c’est là : sur alter1fo Lydia Lunch : libido existentielle et féminisme porno punk transgénérationnel - non je n’ai pas cherché à faire le titre le plus naze-mais-acceptable)

“un feu d’artifice en pause”

Sunday, September 4th, 2011

nuit sans lune dans le Makhtesh Ramon C’est donc le désormais célèbre mot du Wisigoth, devant le ciel nocturne, depuis le coeur du Makhtesh Ramon dans le désert du Negev. Voilà, ça ressemblait à peu près à ça, là sur la gauche. Cliquez sur l’image pour avoir les explications, la version full-size ainsi que d’autres panoramiques (de jour) époustouflants réalisés par jd.

oui le Leviathan d’Anish Kapoor pour la Monumenta est exceptionnel

Monday, June 20th, 2011

C’est peut-être le deux cent millième article de blog sur le sujet, mais l’enchantement a été tel qu’il doit être écrit ici.
Je ne sais pas quand au juste dans les vingt dernières années, l’exposition aaâârrrtistique est devenue ce produit de consommation de masse totalement intégré à la société du spectacle, toujours est-il qu’au terme d’une queue double (extérieur puis intérieur), nous avons tous été, petits et grands, réellement émerveillés de/dans l’oeuvre d’Anish Kapoor, crée pour la Monumenta au Grand Palais.

kapoor2_450.jpg

Enfin pénétrer dedans. La sensation de bien-être est immédiate : avec surprise aussi euphorisante qu’apaisante, chaleur et lumière douces, Kapoor a dit aimer ce rouge pour son potentiel de noir. Et mon Wisigoth -le plus jeune de mes petits barbares- me fait remarquer qu’on voit tout bleu si on clignote des yeux. Les bruits semblent étouffés mais rebondissent d’echo, d’ailleurs frappe dans tes mains, bientôt les claps se diffusent de groupes en groupes pour terminer en applaudissement général spontanné. L’ombre des verrières du Grand Palais offre une infinité de lignes de fuites à celles des assemblages de la structure elle-même ; nous sommes dans une enceinte protégée, pleins de la liberté initiée visuellement par ces chemins, innondés d’une lumière si douce et enveloppante, je n’imagine pas d’expérience plus utérine (et force est de contaster, donc, que c’est instantannément bon).

kapoor1_250.jpgTout emplis de ces sensations, nous avons ensuite passé un long moment à profiter de l’espace autour, coller l’oreille contre le Leviathan et en sentir la sourde vibration, appréhender du dehors ce que nous avions ressenti dedans, juste flaner en profitant de l’endroit dans la compagnie bienveillante de ces choses gigantesques. Je m’en rends compte encore plus en l’écrivant, à quel point il s’est agit d’un grand moment d’intégration sensorielle, kinesthétique, et que cela soit mêlé à une véritable exigence artistique, me semble extrèmement précieux.

Il y prit place aussi une performance de Keiji Haino ainsi que de Charlemagne Palestine !
Damned ! (ai-je juste un minimum les boules de voir tout cela devenu du dernier chic parisien ? génération dominante qu’elle disait…)

Eli, Eli, Lema Sabachthani ?

Sunday, March 20th, 2011

“Mon dieu, mon dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?” présenté à Cannes en 2005, à ma connaissance jamais sorti en salles en France.
elieli.jpegUn film japonais avec un titre en hébreu qui parle de la musique expérimentale comme seul remède à la tentation suicidaire ? de quoi réactiver le fantasme du jumeau caché, et le mien s’appellerait Shinji Aoyama.

En 2015, un virus se propage sur la planète, provoquant, sous le nom de syndrome du Lemming, une épidémie de suicides. C’est aux marges de cette apocalypse que deux musiciens, ex stars noise, Mizui et Asuahra mènent leur vie, investissant les lieux fantomes d’un bord de mer abandonné pour y chercher et créer leur matière musicale. Parallèlement, un vieil homme, le “président”, dont l’on devine la faillite personnelle à hauteur de sa réussite sociale, recherche, à l’aide d’un détective à poigne, une solution pour guérir sa petite fille, contaminée. Ils apprennent que les spectateurs des concerts de Mizui et Asuahara ont résisté au virus, il décident alors de les trouver afin de leur demander de jouer pour la jeune femme. (vague explication donnée plus tard : leur musique “nourrirait” le virus et l’endormirait ainsi… la musique expé comme nourriture apaisante du désespoir, voilà qui est bien mignon)

Autant le dire tout de suite, j’adore ce film à moitié raté, peut-être parce que je me reconnais tout à fait dans ses faillites : une constante hésitation à sauter sur la raison cinématographique pour tenter des intuitions pas toujours heureuses, ce qui dans les mauvaises pioches donne une narration un peu inégale, quelques lourdeurs de script (par exemple l’expiation de Mizui par la mise en parallèle de sa copine morte et de la jeune fille qu’il va sauver), ou encore des effets visuels dignes du Pink Floyd à Pompéï (mais tous les effets ne sont pas ratés, loin de là !). Neanmoins, c’est aussi la voie pour la justesse magnifique de la majeure partie du film, je ne veux pas parler de grâce ici, mais de justesse simultanée de l’image, du son, des personnages, les longues séances de création des deux musiciens en font heureusement partie. Voilà pour moi toute la justification de la matière cinéma, créer ce réel qui n’a d’autre qualification que sa propre (in)existence et l’inscrire dans une certaine durée.
Il reste aussi quelques scènes presqu’impardonnables d’esthétisation inutile, mais c’est peut-être un bout de japonitude que je ne capte pas, quoiqu’à ce compte, Eureka (même réalistateur, 2000) adoptait, lui, une balance d’une neutralité plus aride, ce qui en faisait une authentique réussite.
Musicalement, je ne sais pas qui créditer, mon dvd (♥) est un import et le générique n’est pas sous-titré. J’ai lu quelque part qu’Aoyama avait auparavant collaboré avec Jim O’Rourke, ce qui est une influence tout à fait cohérente.

Ai-je mentionné le fait que Tadanobu Asano (Mizui), est l’homme le plus beau de la galaxie et l’acteur le plus cool de l’univers ? De l’incroyable Hakuchi (1999, Makoto Tezuka) au parfaitement charmant Taste of Tea en passant par le jouissif Zatoïchi (celui de Kitano), il a joué dans quelques uns des films japonais importants pour moi cette dernière dizaine d’années.

Japan is in our hearts.

2 x une vingtaine de secondes

Monday, October 11th, 2010

JD n’a pas du tout répété et la prise de son est sans soin.
Ce sont mes premières utilisations de kino.
C’est juste un truc que j’avais envie de faire depuis quelques mois.


(là il a carrément honte de son tremolo, moi j’aime bien)

nos premiers travellings soviétiques

Saturday, August 7th, 2010

Treptower Park. C’est grand.

Mon premier travelling, crée dans la solitude de la cycliste au vélo déglingué (mais pas cher). La seconde partie est mieux realisée, cela dit il est possible qu’on ait mieux à faire que de regarder 3 minutes et 21 secondes de film idiot. Surtout qu’il n’y a pas de gag à la fin.

(tant que j’y suis, petit apparté bicyclant, on ne sait jamais, les mots-clefs les plus étonnants mènent sur ce blog : Berlin à vélo - en été - c’est un grand bonheur, néanmoins louer un vélo pour plus de quelques jours devient vite financièrement absurde. On peut trouver des occasions pas mal du tout sur Internet, Craig’s list notamment. Certaines boutiques ont des secondes mains, mais toutes relativement chères de ce que nous avons vu. Quant-au siège enfant, impossible à trouver en location sauf à prix exhorbitant, nous en avons déniché un tout à fait correct sur Ebay.de et si de gentilles personnes en expriment le besoin il est de l’ordre du possible de le leur rendre disponible puisque nous l’y avons laissé.) :

et le second, oeuvre collaborative (peut-être qu’un jour on arrangera ce truc), pedalling JD, camera CB au péril de ses fesses, special guest Ostrogoth :

( pour mémoire, l’export en .flv depuis .mov via ffmpeg -i fichier.mov -deinterlace -ar 44100 -r 25 -qmin 3 -qmax 6 fichier.flv )

quelques clichés supplémentaires :
treptower1.jpg treptower2.jpgtreptower4.jpgtreptower5.jpg(la date sur les photos est fortuite, I’m a loser baby)
trepto_wide_450.jpg