synthetic lethality
Tuesday, February 24th, 2009créations assistées de pochettes de groupes imaginaires, suivant cet article: Wikipedia nomme votre groupe .
I love it! On s’amuse bien à la maison (myself und my man):
créations assistées de pochettes de groupes imaginaires, suivant cet article: Wikipedia nomme votre groupe .
I love it! On s’amuse bien à la maison (myself und my man):
oui on peut faire plein de jeux de mots débiles avec le mot mème, c’est une des raisons pour laquelle M², le mème des mèmes, a du succès.
Pour faire rapide, au cas où, la mémétique c’est en gros une théorie darwinienne de la culture, avec des mèmes en équivalent des gènes en génétique. Le truc c’est qu’il n’y a pas de théorie unificatrice sur le sujet, ça irait d’une observation neurologique pure et dure, à l’existence d’entités réplicantes dont nous ne serions que les véhicules d’expansion.
Plus d’infos sur le site le site de la société française de mémétique
Bref moi je trouve ça drôlement rigolo, pour l’instant une boutade troublante comme je répondais dans un commentaire récent de ce blog.
Et je continue ici dans l’idée d’être une archive pour moi.
Vu la conférence de Susan Blackmore, une des papesses du genre, outrageusement rentre-dedans, sur le sujet des “mèmes et tèmes”, les tèmes ou mèmes technologique comme entité réplicante du troisième type (qui signerait la fin de l’humanité, brr brr).
Lu Les bases neurales de la croyance religieuse. OK c’est sympa ça me caresse dans le sens du poil. L’hypothèse privilégiée dans cet article étant le cablage bien établi de “la recherche de causes” qui se fourvoit facilement dans la croyance en l’inexplicable, sauf pour quelques êtres supérieurement doués pour la démarche scientifique. Je n’ai pas compris si cette hypothèse avait le bénéfice de recherche récente, en tous cas, ça ne me parait pas extraordinairement nouveau. En revanche, l’hypothèse de Bloom qui est décrite (à lire un de ces 4: Born believers: How your brain creates God) m’interpelle. Je cite l’article: Il suppose que le jeune enfant dispose de deux systèmes de connaissance autonomes, l’un traitant de l’esprit et l’autre des relations avec le monde physique. Il nomme ceci le dualisme de sens commun (common sense dualism). Il s’agirait en fait d’un fonctionnement quasiment défectueux du cerveau. Le cerveau laisserait la partie de lui-même qui commande les comportements quotidiens en relation avec le monde matériel agir de façon mécanique, sans produire d’intentionnalités, tandis que le cerveau cortical, fonctionnant sous le régime de la conscience dite supérieure, tendrait à supposer l’existence de telles consciences chez des animaux et personnes extérieures. Par extrapolation, le cerveau supérieur en viendrait à imaginer que cette faculté consciente puisse se trouver désincarnée et vivre d’une vie propre. J’ai commencé le livre sur l’empathie autour de Berthoz, et cette intentionnalité généralisée m’y fait penser. A voir quand je serai plus avant dans le livre.
Tiens puisqu’on en cause, je retrouve cet article du journal Evolutionary Psychology natural parenting: back to basic infant care, que des choses connues ici, mais c’est bon de le lire dans une revue scientifique.
Lu Quelle sorte d’humanité après l’individu ?, compte rendu d’une discussion lors du 5ième séminaire de mémétique francophone en juin dernier à Paris. (je n’ose pas ne pas préciser que la première difficulté que rencontre la matière memétique en France est son absence de représentation académique). J’ai a-do-ré. (Et ce sera un post suivant, sinon celui-ci ne partira jamais, je l’ai commencé il y a une semaine..)
enfin reçu ces liens dans la liste mamuphi, des séminaires de mathématiques musique et philosophie de l’ircam et l’ens, à laquelle je suis abonnée par pure poésie, soyons clairs, je ne comprends pas le tiers des énoncés des exposés.. mais mais, surprise, ces textes sont presques lisibles, et pour aller de pair avec ce qui précède, offrent une vision non anthropomorphique de la musique (quelle coIncidence ! ) Théoriser un monde-Musique, à la lumière des mathématiques et à l’ombre de la philosophie et Les logiques musicales du rythme.. et tout plein d’autres.
Allez, je vous livre une citation qui aura au moins le mérite d’en faire rigoler quelques uns ” Rien ne matérialise mieux la spécificité de l’écriture musicale que cette marque absolument minimale constituée par la lettre de silence : Œ. Cette lettre représente ce qu’on pourrait appeler le phallus du solfège puisqu’il s’agit là d’un signifiant sans signifié ..“. Bon en seconde lecture, ça m’irrite complètement. Chers amis, pourquoi le phallus, hein pourquoi? Des signifiants sans signifié, ça court les rues. Ce petit goût de psychanalyse gratuite m’est bien aigre. A part ça, c’est quand même plutôt intéressant.
Enfin, tout de même, c’est horrible, depuis que j’ai repris quelque ambition à me déployer intellectuellement, plus je lis des choses, plus j’en découvre que j’ai envie/besoin de lire. Une vie n’y suffira plus !
À bas les humains, vivent les mondes autonome.
(J’édite ce post le lendemain - jolie phrase, isn’t it)
En voiture, en réponse à ma n-ième injonction de se calmer parce que ça me dérange et que donc c’est dangereux quand je conduis, l’Ostrogoth de 7 ans : “c’est trop facile de produire du danger”.
alors que je devais prendre ma soirée pour aller voir le sens de la vie pour 9$99 de Tatia Rosenthal d’après Etgar Keret (cliquer sur le titre pour voir la bande annonce), le wisigoth a cru bon de multiplier assez de symptômes gastro-intestinaux pour que ma culpabilité prenne le pas sur mon besoin de divertissements.
Dommage, j’avais frémit de nostalgie à la vue dérobée des décors, de l’ambiance, tellement tel-avivi (nous y avons habité de mai 99 à septembre 01) .. j’ai une bd d’adaptations d’Etgar Keret, ça dépote dans le style d’humour glauque, très culture israélienne moderne. J’en rigole encore parce que l’autre jour j’entendais boulet à la radio dire à une journaliste qui n’avait pas apprécié son travail ni celui d’autres auteurs présents à Angoulème:”mais quoi, vous voulez quoi, qu’on tue des petits chats?“, sauf que ben là, ils tuent vraiment les petits chats, enfin les petits lapins plutôt.
Bref, du coup, cela m’a laissé le temps de fouiller des caisses d’archives à la recherche d’une photo pour Bérangère, en réponse à ce post-là. La porte de Damas, vieille ville de Jérusalem.
C’était en 97, je faisais encore de l’argentique, et je n’en ai retrouvé qu’un tirage très taché. J’ai alors scanné le négatif, mais comme je n’ai qu’un scanner normal, ça a donné ça. impossible d’en tirer plus de détails… tant pis, finalement ce petit coté fantomatique lui convient bien. Et par pure préciosité, j’ai laissé les bords du négatif.
Sinon, donc, à Rennes, dans le cadre du festival Travelling sur Jerusalem, (programmation géniale, je suis vraiment dégoutée de n’avoir assité à la moindre projection), nous avons quand même pu visiter l’expo de photo sur la vieille ville, quelques clichés là: Jérusalem, ville suspendue entre fin et début du monde.
Etonnant comme à divers niveaux, ma notion de responsabilités est chahutée depuis quelques temps.
épisode 1: membre du comité central d’une association axée sur le parentage et qui se veut une bulle hors-consommation, l’idée est lancée de “ne pas susciter le désir de consommation”.
épisode 2: j’écris sur un blog à propos de livres que je n’ai pas forcément compris (DG) ou qui peuvent être dévoyés de manière manipulatoire (Marshall Rosenberg, la CNV). Or la lecture de Mille Plateaux il y a une douzaine d’années, et celle du bouquin de Rosenberg il y en a un peu moins de deux, ont, j’ose le dire, bouleversé ma vie. Le premier me donnant l’impulsion nécéssaire à suivre mes lignes bien que n’ayant pas d’argument rationnel pour les justifier, voire en ne faisant que les suspecter, le second, me permettant, de structurer mes idées pour trouver l’empathie-qui-guérit à la place de la compassion-qui-fait-mal.
épisode 3: j’intègre une petite maison d’édition à la ligne directrice admirable et forte. L’on y discute d’insérer en bas de page, des notes de l’éditeur pour mettre en garde à propos de certains livres cités/ou pratiques décrites qui n’entrent pas dans l’identité morale que l’on voudrait représenter.
D’un point de vue strictement mémétique, je comprends bien que je n’ai aucun intérêt à disséminer les mèmes que je n’approuve pas. Du point de vue de mon éthique personnelle (et pour parler de ça, il faut vraiment que je finisse par le faire ce résumé du Foucault), cela me heurte. D’une part, parce que j’ai fait, au moins par deux fois, l’expérience de m’approprier ce dont j’avais besoin dans un texte pour avancer sur ma petite route sans pour autant endosser, soit parce que je ne pouvais prétendre la maitriser, soit parce que je ne pouvais en ignorer certaines mésinterprétations, toute la pensée d’un auteur. Il peut arriver, en lisant, en discutant, ces mystérieuses résonnances qui subitement rendent limpides des notions qui semblait floues ou inatteignables. D’autre part, parce qu’il me semble que lorsqu’une structure endosse une telle responsabilité, c’est empêcher la personne en bout de ligne de faire l’expérience de la sienne.
Peut-être qu’il n’y a pas de bonne réponse à cela. ou juste l’honnèteté de dire oui mais non, non mais oui.
L’homme me dit que j’ai un style incompréhensible ce soir, p’têt ben qu’oui, mais tant pis.