neg deg

February 8th, 2009

sen0.jpgalors que je devais prendre ma soirée pour aller voir le sens de la vie pour 9$99 de Tatia Rosenthal d’après Etgar Keret (cliquer sur le titre pour voir la bande annonce), le wisigoth a cru bon de multiplier assez de symptômes gastro-intestinaux pour que ma culpabilité prenne le pas sur mon besoin de divertissements.
Dommage, j’avais frémit de nostalgie à la vue dérobée des décors, de l’ambiance, tellement tel-avivi (nous y avons habité de mai 99 à septembre 01) .. j’ai une bd d’adaptations d’Etgar Keret, ça dépote dans le style d’humour glauque, très culture israélienne moderne. J’en rigole encore parce que l’autre jour j’entendais boulet à la radio dire à une journaliste qui n’avait pas apprécié son travail ni celui d’autres auteurs présents à Angoulème:”mais quoi, vous voulez quoi, qu’on tue des petits chats?“, sauf que ben là, ils tuent vraiment les petits chats, enfin les petits lapins plutôt.

damasghost.jpgBref, du coup, cela m’a laissé le temps de fouiller des caisses d’archives à la recherche d’une photo pour Bérangère, en réponse à ce post-là. La porte de Damas, vieille ville de Jérusalem.
C’était en 97, je faisais encore de l’argentique, et je n’en ai retrouvé qu’un tirage très taché. J’ai alors scanné le négatif, mais comme je n’ai qu’un scanner normal, ça a donné ça. impossible d’en tirer plus de détails… tant pis, finalement ce petit coté fantomatique lui convient bien. Et par pure préciosité, j’ai laissé les bords du négatif.

Sinon, donc, à Rennes, dans le cadre du festival Travelling sur Jerusalem, (programmation géniale, je suis vraiment dégoutée de n’avoir assité à la moindre projection), nous avons quand même pu visiter l’expo de photo sur la vieille ville, quelques clichés là: Jérusalem, ville suspendue entre fin et début du monde.

responsabilités

February 2nd, 2009

Etonnant comme à divers niveaux, ma notion de responsabilités est chahutée depuis quelques temps.
épisode 1: membre du comité central d’une association axée sur le parentage et qui se veut une bulle hors-consommation, l’idée est lancée de “ne pas susciter le désir de consommation”.
épisode 2: j’écris sur un blog à propos de livres que je n’ai pas forcément compris (DG) ou qui peuvent être dévoyés de manière manipulatoire (Marshall Rosenberg, la CNV). Or la lecture de Mille Plateaux il y a une douzaine d’années, et celle du bouquin de Rosenberg il y en a un peu moins de deux, ont, j’ose le dire, bouleversé ma vie. Le premier me donnant l’impulsion nécéssaire à suivre mes lignes bien que n’ayant pas d’argument rationnel pour les justifier, voire en ne faisant que les suspecter, le second, me permettant, de structurer mes idées pour trouver l’empathie-qui-guérit à la place de la compassion-qui-fait-mal.
épisode 3: j’intègre une petite maison d’édition à la ligne directrice admirable et forte. L’on y discute d’insérer en bas de page, des notes de l’éditeur pour mettre en garde à propos de certains livres cités/ou pratiques décrites qui n’entrent pas dans l’identité morale que l’on voudrait représenter.
D’un point de vue strictement mémétique, je comprends bien que je n’ai aucun intérêt à disséminer les mèmes que je n’approuve pas. Du point de vue de mon éthique personnelle (et pour parler de ça, il faut vraiment que je finisse par le faire ce résumé du Foucault), cela me heurte. D’une part, parce que j’ai fait, au moins par deux fois, l’expérience de m’approprier ce dont j’avais besoin dans un texte pour avancer sur ma petite route sans pour autant endosser, soit parce que je ne pouvais prétendre la maitriser, soit parce que je ne pouvais en ignorer certaines mésinterprétations, toute la pensée d’un auteur. Il peut arriver, en lisant, en discutant, ces mystérieuses résonnances qui subitement rendent limpides des notions qui semblait floues ou inatteignables. D’autre part, parce qu’il me semble que lorsqu’une structure endosse une telle responsabilité, c’est empêcher la personne en bout de ligne de faire l’expérience de la sienne.
Peut-être qu’il n’y a pas de bonne réponse à cela. ou juste l’honnèteté de dire oui mais non, non mais oui.
L’homme me dit que j’ai un style incompréhensible ce soir, p’têt ben qu’oui, mais tant pis.

misc & pics

January 26th, 2009

une semaine sans posts.. je m’étais juré promis craché de ne pas parler maternage dans ce blog, juste un mot pour faire ma trop contente de rejoindre les Editions l’Instant Présent. Ames égarées sur ce blog, n’hésitez pas à cliquer, souscrire et commander, en plus d’accéder à une passionnante source d’information, ça permettra de soutenir l’édition indépendante.
Comme mon bon ami G. m’a une fois décrit, en devenant mère, je suis passée de la philosophie à la micro-politique, et j’aimerais que ce soit exactement ça. (sauf que je tente à présent d’engrenner les deux, lier l’instant présent nécéssaire aux enfants et le/mon temps distendu de la pensée..). Ma petite soupe de mèmes réclame depuis trop longtemps de l’oxygène conceptuel. Je souris.
snowflakezneko_quater.jpg
En attendant de reprendre sur le Foucault, deux images pour s’amuser dans la même veine, avec un petit chat bien connu ici. L’arbre spirale vient des illustrations de Gödel, Escher, Bach: A Mental Space Odyssey, un cours gratuit en ligne du MIT, à propos du bouquin de Douglas Hofstadter. Ce qui n’était qu’un hasard, (je cherchais via googlimage une silhouette de pine tree), se trouve plutôt bien tomber..
spiralcols_3.png
Et par suite, cela me permet de lier un article plein d’ouvertures sur I am a strange loop, je suis une boucle étrange, le dernier bouquin de Hofstadter..

noiretblanchisme, na.

January 18th, 2009

quelques essais rapides en noir et blanc, chat+wisigoth, poor lonesome maïs et textures rurales.
(cliquer pour voir en grand)
cat_ad.jpgpoorlonesomemais.jpgtexturedolmenveg.jpgmaiscoupe.jpg

Deleuze Guattari, les abysses

January 17th, 2009

On dirait que mon petit problème naïf est loin d’être trivial.
Je me noie dans “fonctifs et concepts”, “Qu’est-ce que la philosophie?” chapitre 6. J’ai beau essayer de le relire et le relire, j’hésite entre le sentiment de me faire avoir, la honte de mon ignorance en épistémologie, le découragement, et parfois tout de même quelques étincelles, encore trop rares et furtives..
mareglace.jpg
Pour DG, le propre de la philosophie est de créer des concepts sur le plan d’immanence, celui de la science, des “fonctifs” sur des plans de référence.
Je rapproche le plan d’immanence d’une espèce de plan d’émergence et les concepts, les machines viables sur celui-ci, avec simultanéïté d’existence/création des deux. Le plan de référence serait plus comme une assise a priori, les fonctifs, des agencements de l’espace des possibles, avec existence au préalable du plan. Une exploration des hypothèses pour la science v.s. l’agencement intentionnalisé de la philo… Au secours! (Vite, Deleuze Guattari à Vitesse Infinie au Sens Figuré!)

(photo à cliquer pour la voir en grand: dans ma mare gelée)

R.I.P. PezNer

January 14th, 2009

D’avoir cité Jarring Effects l’autre jour, je traine ma gratitude inextinguible envers le PezNer. Epoque bénie à Lyon/Villeurbanne, de la fin des années 90.
Comme décrit dans cet article: “Du rock et du hardcore. Du jazz radical et des musiques improvisées. Du trash metal et de l’acousmatique. De l’industriel et du robotique. De l’acoustique et de l’ethnique. Bref, de l’humain et de la technologie dans tous ses états.

Pour nous ça a aussi été une époque inouie, je ne sais pas si c’était vraiment l’époque, où juste le bon moment dans nos vies.. des vieilles amoures darko indus qui se fanaient, aux diverses musiques expérimentales qui parfois tournaient en rond, ou plus traditionnelles que je refusais comme solution ultime, tout le monde a fini par être contaminé d’un virus electronique, joyeux, ravageur, libérateur.
logopezner.jpg
C’était l’époque où tous ceux qui avaient passé leur adolescence à faire la gueule sur le coté de la piste de dance, puis quelques années à conchier la pauvreté musicale de la techno, se sont soudain retrouvés, par magie chimique ou à force de perséverance, retournés vendus acquis, à la tyrannie du beat pour reprendre le mauvais titre d’un mauvais disque.
Une petite révolution qui s’est terminée quand n’importe quel jingle de pub a fini par s’orgasmer à la jungle.
L’époque du PezNer, c’était justement toute cette transition, 96-99 grosso modo.

Je me souviens de:

  • Main et cie, Hint, etc.. je ne sais plus quelle déclinaison j’avais vue en première partie de Caspar Brötzman Massaker, Bästard peut-être, et j’avais fui la seconde partie, tellement j’avais été habitée de la performance des premiers. C’était hors les murs, la salle n’était pas encore ouverte!
  • Goz Of Kermeur pour l’inauguration, ça posait là sa salle de concert
  • Elliot Sharp, nickel, impressionnant
  • Assif Tsahar en free saxo, doux et violent comme son pays d’origine, et Susie Ibarra, percussionniste enchanteresse, un couple musical qui fonctionnait à fond
  • on a découvert Repeat, et ça c’était merveilleux, c’est un des meilleurs concerts-pour-au-moins-10-personnes que j’ai vu (en fait on les a vus deux fois, la seconde, Toshimaru Nakamura avait jeté ses boites annexes et trouvé son instrument de prédilection: le no input mixing board, et ce soir là, avec Jason Kahn aux percussions, ils ont réussi à emplir la salle de lignes, de figures d’intensités incroyablement belles, sur un maillage rythmique parfois mouvant, parfois stable, jamais hostile, la matière éléctrique/organique qui filait dessus et au travers)
  • on a évité d’avoir mal aux oreilles avec Tetsuo Furudate, en mettant des boules quies - (homme rajoute, c’est le plus gros flapping pants qu’on ait eu, flapping pants comme quand on se met devant les enceintes et que ça fait flap flap)
  • j’ai fait une de mes plus belles lomos sur CCCC, la dame faisait du butho, elle avait des mini capteurs sur elle et des micros dans des bouteilles, sa copine noisait à coté, grave:
    cccc0.gif
  • pour Acid Mother Temple, on a bien rigolé au début, et puis on est partis avant la fin tout de même
  • Iva Bittova nous a ravis
  • avec Labradford et Pan American, c’était le début d’une longue histoire, je les retrouve au casque, quand j’ai envie de cet apaisement spécial, un peu triste
  • Edward K Spell et ses Legendary Pink Dots nous ont cloués, y a pas à dire, les vieux ont du métier
  • The Roof, Tom Cora était encore là, beau, charismatique et virtuose, puis moins en forme
  • j’ai tout de même eu un peu honte d’avoir tant d’années adulé And Also The Trees, même si en concert, l’étincelle est toujours là
  • je me souviens qu’on a grincé des dents en voyant les mecs de Laddio Bolocko arriver sur scène avec leurs grosses guitares, et qu’ils nous ont plus que conquis dès le troisième accord
  • Black Lung est devenu un classique chez nous, au moins il n’avait pas de complexe à aller s’enfiler une bière au bar pendant que ses machines battaient la musique toutes seules
  • j’ai vomi un paquet de BN à la fraise devant une performance de Ron Athey (not kids friendly)
  • je me suis pris du caca dans la tête avec Jean-Louis Costes
  • il y a un groupe de rock genre no-wave radikal progressif avec des têtes de marins polonais de mauvais poil dont je n’arrive pas à retrouver le nom qui m’avait bien plu
  • Von Magnet nous avait fait des claquettes lumineuses et un dj-set très réussi, et une autre fois (?) avec servovalve (+++)
  • on s’est sentis tout petits devant Lydia Lunch
  • on a vu Cornelius reprendre un morceau 3 fois parce qu’il n’était pas synchrone au dixième de seconde avec la vidéo
  • on est restés un peu circonspect et quand même enthousiastes devant Pinhas/Dantec
  • pour Sensorband on a dû aller chercher d’urgence à la fac un fer à souder la première fois, un ordi la seconde
  • Illusion of Safety, nous avait plongés dans le noir et dans le bruit, il en était ressorti quelque chose de très fin
  • on a raté Tortoise, parce que ça va pas la tête on va quand même pas acheter notre billet à l’avance! et y avait plus de place
  • je suis sûre d’avoir vu Faust, que pourtant j’aime beaucoup, mais je ne m’en souviens pas.

Il faut aussi que je dise qu’on y avait organisé une linux party! Ce qui en bonne apprentie deleuzienne, me donnait la grande satisfaction d’avoir déterritorrialisé l’informatique (libre).

Je ne sais plus ce que l’on a vu en dernier. Nous avons quitté la ville en mai 99, la salle a fermé en 2000 ou 2001, défaut de subventions, mort de la dynamique initiale, fatigue globale peut-être.

Conclusion larmoyante, le PezNer, c’était une salle associative, avec des vrais gens dedans pour la faire fonctionner, et je m’en souviendrai longtemps. David Momo pour commencer, qui s’occuppe donc maintenant de Jarring Effects, et savait entre autre mille choses indispensables, pacifier les gros rebels avinés, Christophe, le directeur, toujours pertinent, l’inénarrable Marie-Claire Cordat (not children friendly) directrice artistique, qui parvenait systématiquement à enculer le bourgeois en chacun, Charlotte la photographe féline, l’ingénieur du son qui exerçait avec une excellence rare, Jean-Phi et les tous les autres, bénévoles ou quat’sous payés. Merci à eux.

EDIT 06/03/2009 une page facebook sur le pezner a été créee récemment. (entre le passage obligé par le myspace de murdoch pour quiconque touche à la musique de près ou de loin, et l’adoption massive de facebook quelque soit le contexte initial, ce genre d’ironie ne fait plus sciller).. Bref, chers virtuels amis, sentez vous libres d’ajouter votre souvenir ici. D’ailleurs à lire les commentaires là-bas, je me suis souvenue du concert d’Atari Teenage Riot.. mais comment avais-je pu l’oublier!

konzbirazion

January 12th, 2009

googlefavicon.ico nouvelle favicon de google (là-haut dans la barre d’adresse)..
ça ne vous rappelle rien? windoz162.jpeg
un jour, gougleu et vindoz vont se fondre l’un dans l’autre et personne n’aura rien vu.
c’est les boules hein?

Wang Lei, 馨

January 11th, 2009

Wang Lei, Xin (2004) bien agréable découverte de ce début d’année, présenté comme un héros de l’underground chinois..
wang_lei-xin.jpg
Comme décrit sur le wiki Rock in China: Basically Wang Lei managed to absorb influences as diverse as dub, drum’n’bass and Sichuan opera and make up a cutting edge mixture sounding dramatically unique. One can feel Wang‘s old Chinese soul underneath the hypnotic electronic, the fat bass lines and beats, a sort of lightness and space in his textures, as if he was playing simultaneously with the five elements!
N’est-ce point parfait? en tous cas, ça groove à la maison.

Un disque, postérieur à celui-ci, avec High Tone, que je n’ai pas encore écouté, est paru chez Jarring Effects.

Foucault, degré (-1) , Deleuze Guattari, degré 0.

January 10th, 2009

Je m’interroge sur la validité d’une proposition philosophique.
Je veux dire, là (dans “l’humanisme de Michel Foucault” par Didier Ottaviani illustré par Isabelle Boisnot) je m’inspire du résumé d’une pensée sur 20 ans d’exercice de la philosophie. Je me dis c’est merveilleux de voir cet enchaînement, cette logique à l’oeuvre qui crée véritablement un programme comme résolution d’un problème de positionnement personnel (vis à vis de l’ensemble de la société dans laquelle on est immergé, au global, ainsi qu’au sein de micro-sociétés familiales, amicales, associatives.. ). En ce qui me concerne, il me régénère, pour de vrai.

J’ai beaucoup de mal à sortir du cadre logico-déductif de ma précédente vie mathématique (qui me manque). Je dois m’y résoudre, je ne peux pas l’appliquer tel quel sur le texte philosophique, mais cette prise de conscience est loin d’être évidente. Puis-je accepter de sortir de la rigueur intellectuelle mathématique sans me sentir menacée? Est-ce que c’est un problème personnel ou un problème de philosophe?
Surtout pour ce texte de D. Ottaviani, auquel je délègue ma compréhension/interprétation de Foucault. Ca me donne l’impression honteuse de lire des maths sans les démonstrations.

Hier j’avais écrit un paragraphe tout à fait naïf de tentative de mise en parallèle de la pensée mathématique et de la pensée philosophique. Je me heurtais à un obstacle qui était de sortir de la logique pure, de trouver les axiomes de la philosophie. Vieux démons de l’incertitude.
Je me souviens avec acuité, de la difficulté que j’ai ressentie de longues années, à ne pas savoir où me poser dans le language comme outil de communication. Une douleur d’incertitude qui se heurtait à la banalité quotidienne des échanges nécéssaires.

Je reprends “qu’est ce que la philosophie?” Deleuze-Guattari, dans le mille. Etrange comme ces mots me sautent au yeux aujourd’hui, me sautent à l’esprit avec clarté alors qu’ils répondent justement à mes questions du moment. Etrange comme je pensais les avoir compris, mais comme je n’en avais pas saisi les enjeux auparavant.
pour un résumé un poil sec, voir ici un article de Carole Maigné pour la revue Sciences Humaines.

En lisant un texte philosophique, dois-je m’arrêter à ce que je ne suis pas certaine de comprendre dans le sens de la pensée de l’auteur ou puis-je m’accorder le droit d’interprétation/appropriation? Pour tout cela, Mille Plateaux avec sa poésie pensumatique a été salvateur, ne me laissant pas le choix que de m’approprier une pensée, suivre mon fil sur l’ouvrage tissé de leurs mots.
Quid de Foucault, vu par…

Foucault - 0

January 8th, 2009

Il y a une douzaine d’années, Monsieur O me faisait l’amitié de me laisser publier la machine à gazouiller (Deleuze Guattari et l’underground) sur un mien site mignonnet de l’époque. Aujourd’hui Monsieur O est entré dans la cour des grands, en fanfare, devenant éditeur en nom propre, et lançant une collection de philosophie illustrée, pour le moment aussi excitante que réussie: le sens figuré. Les deux premiers opus, L’humanisme de Michel Foucault, et Spinoza par les bêtes sont, c’est la moindre des choses de le dire, magnifiques. Tout m’emballe. C’est beau, c’est bien fait, et on a l’impression d’en ressortir plus intelligent.
couvmfthumb.jpgDonc pour commencer, Foucault. Je vais oser dire que je n’ai jamais été bien loin dans ceux que j’avais essayés. Une occasion de m’instruire, c’est ce que j’ai pensé en ouvrant “l’Humanisme de Michel Foucault” (voir les premières pages). Un recentrage essentiel, voilà ce que j’y ai trouvé.
Je voudrais donc résumer/extraire pour moi, pour conserver l’enchainement des idées.
Le plus étrange c’est que tout ça résonne d’une drôle de manière avec la mémétique (qui est en train justement de me phagocyter l’esprit).

Weird Hits, Two Covers & A Love Song, Rubin Steiner.

January 8th, 2009


rubin-steiner-weird-hits.jpg

- sacré Rubin Steiner, toujours sur le fil du mauvais gout. En fait il a réussi à faire comme du Air mais en joyeux.
- oui mais il reste le petit coté morbide quand même
- mais le coté morbide mon chéri, c’est ton enfance, elle est morte à jamais.

empathiepata

January 5th, 2009

aujourd’hui dans Core 77, annonce pour ce livre: Wired to Care, by Dev Patnaik with Peter Mortenson, sous-tîtré “how companies prosper when they create widespread empathy”.. en apparence, l’horreur quoi.
J’ai découvert l’empathie en découvrant la CNV, c’est un concept totalement révolutionnaire pour moi, qui me libère de la compassion de mauvais aloi et fait appel à une sincérité profonde.
L’horreur apparement de voir encore un concept totalement excitant être repris d’abord à de viles-fins-mercantiles. Processus qui fait écho à cette constatation, lue dans cette introduction à la mémétique, Comment les systèmes pondent de Pascal Jouxtel, comme quoi la première application ostentatoire des idées issues de la mémétique a été le marketing viral sur le web. J’espère pouvoir revenir ici extensivement sur la mémétique dans quelques temps.

bookempathie.jpg

Vu lors de notre dernier passage en large librairie, ce bouquin là, commande prochaine:

l’image

January 5th, 2009

L’image que j’avais prévue pour l’entête, c’était celle-là, mais c’est peut-être un chouilla trop culcul pompeux, alors je la mets juste ici.
am_header_740.jpg

am

January 4th, 2009

am amateur
amour, à mort, je suspends maman x 1000 dans la journée
une dégoulinade d’ego,
am, vagues d’ego vague.
pour un principe matérialiste fort et une orientation sentimentale faible, pas d’âme ici.
Je recommence à lire.
J’ai envie de garder une trace de tout ça, en amateur.
Je n’ai donc pas d’autre ambition que de penser tout haut.