Archive for June, 2010
saisir la transition
Thursday, June 24th, 2010Je n’ose écrire la sublimation.
Je lis des choses que je ne comprends pas. Je les relis, encore, presque à vouloir hypnotiser les signes sur le papier ou l’écran. À force, je sais que des barrières mentales vont céder, et je crois, bien qu’il s’agisse de mathématiques, qu’il est plus question d’intégration que de compréhension. Pas de grand éclair, pas d’eureka soudain, enfin peut-être mais ce n’est pas obligatoire, c’est bien la subjectivation de la connaissance. Beaucoup de latences sont parfois nécéssaires, admettre qu’il faut laisser les concepts évoluer et faire leur chemin seul, sans être consciemment focalisée dessus. Mais ne pas oublier non plus de reprendre régulièrement le chemin des signes, les faire jouer, voir si la route est enfin ouverte, sinon, forcer un peu pour aller un peu plus loin, la route risque de se perdre sans cela. Ce qui hier me semblait totalement étranger, alienisant, éventuellement contre-intuitif, réussit à former un système cohérent et au final tellement intégré que toute cette période transitoire où je me trouvais vaseuse, mal-à-l’aise dans un brouillard conceptuel, elle-même s’évapore. Belle tentation d’oublier cette confusion dérangeante, pourtant est-ce l’occasion de piocher dans ce souvenir-là un salut possible version perdons-nous connaissance ?
Je sais aussi que l’étape suivante serait de se préparer pour le transmettre, même si j’ai peu de chance de mettre en pratique cet enseignement-là un jour.
En attendant, je n’ai pas arrangé l’état de mon audition à la Bascule hier soir, au concert à l’électricité sérieusement enlevée de Napalm Jazz, ainsi que des légendaires Gendarmerie.
brouillon
Tuesday, June 15th, 2010Brouillon au musée de la danse, ça explose tous les degrés de hypitude, je suppose.
(photos cb avec mes filtres favoris.)
Le charmant musicien itinérant est Philipp Quehenberger, passé un peu plus tôt dans la semaine à Blind Spot. (photo jd, parfait au naturel.)
I ♥ LaTeX - chapter* : toc, page heading
Tuesday, June 15th, 2010Pour la table des matières, j’ai utilisé le package tocloft personnalisé via un fichier de style qui permet de régler entre autre les espacements (et bien d’autres choses comme d’habitude, mais là j’avais simplement besoin que la toc tienne sur une seule page), voici le contenu de mytoc.sty (en général je n’utilise pas ex comme unité de mesure, parce que c’est par définition assez incontrôlable, mais j’ai dû pomper ça quelque part et trouver le résultat très bien) :
\usepackage{subfigure}
\usepackage[subfigure]{tocloft}
\setlength{\cftbeforetoctitleskip}{0pt}
\setlength{\cftaftertoctitleskip}{6pt}
\setlength{\cftbeforepartskip}{1.5ex}
\setlength{\cftbeforechapskip}{1ex}
\setlength{\cftbeforesecskip}{0.5ex}
\renewcommand{\cftaftertoctitle}{\hfill}
Bon toujours est-il que la structure du livre était la suivante :
avant propos constitué de remerciements, dédicaces préface et introduction, indiqués par \frontmatter
, c’est numéroté en romain comme il se doit, puis le contenu du livre, introduit par un \mainmatter
remet le compteur page à 0 et la numérotation en chiffres arabes. Le livre est en deux parties, la première contenant elle-même 10 chapîtres qui ne devaient pas être numérotés, donc indiqués par un \chapter*
. Pour l’insertion des chapitres dans la table des matières j’ai donc utilisé à la suite de chaque déclaration de chapter* : \addcontentsline{toc}{style voulu dans la table , par exemple chapter ou section }{Titre du chapitre}
.
En dehors de cela, une chose qui m’a demandé beaucoup d’essais infructueux jusqu’à finalement adopter une solution “à la main”, c’est les têtes de page. Je voulais en petites capitales le tître du livre à gauche et le chapitre à droite. À ma grande surprise, je n’ai pas réussi à l’automatiser avec les commandes associées à fancyheadings et cie, a priori à cause justement des chapitres non numérotés. Finalement à la suite de la déclaration de chapitre (donc juste avant ou juste après le addcontentsline précédent), j’ai tout simplement utilisé : \chead[\sc Titre du livre]{\sc Titre du chapitre}
avec un appel \usepackage{fancyhdr}
dans le préambule.
I ♥ LaTeX - crop marks & chinese input
Wednesday, June 9th, 2010Il y a des gens comme Donald Knuth, qui non contents d’écrire l’une des bibles de l’informatique - The art of computer programming, première édition 1968, composée sur machine Monotype , 7 volumes au total - et trouvant moche la première réimpression par photocomposition, decident d’écrire leur propre logiciel de composition, TeX, ainsi que le jeu de polices de caractères appropriées.
TeX vient de τεχ, début du mot τέχνη (« art, science », en grec ancien), et se prononce /tɛx/ ou /tɛk/, au choix.
Pour faire bref, quelques années après, une bonne âme (Leslie Lamport) a étendu TeX en LaTeX, le rendant un poil plus facile d’accès. Pour du texte scientifique, c’est assez parfait, et permet de se concentrer sur les équations, pas sur les numérotations de sections ou la mise en forme globale. Au final, bien qu’il soit peut-être préférable d’avoir une certaine disposition d’esprit pour aimer s’en servir (il semble assez rare que les zélateurs de LaTeX n’aient pas beaucoup à voir avec les mathématiques ou l’informatique), la réaction générale est de s’extasier sur la qualité et l’élégance du résultat. C’est utilisé de manière professionnelle au minimum par la plupart des éditeurs de revues ou livres mathématiques, et il va sans dire qu’il s’agit d’un logiciel libre avec des millions d’ajouts d’extensions et de ramifications. Il en existe même désormais des versions WYSIWYG.
Bon j’avais personnellement quelques heures de LaTeX à mon compteur, mais je n’avais jamais maquetté de bout en bout un vrai gros livre plein de rebondissements, d’encadrés, de notes de bas de page et compagnie pour lequel il allait falloir être sérieusement sérieux, et ne pas oublier d’éradiquer veuves et orphelines (quoique j’avoue avoir un peu négligé les premières) et autres joyeusetés orthotypographiques. Donc, pour ne pas perdre les quelques hacks que j’ai découverts à cette occasion, en voici une (première ?) compilation.
- les traits de coupe J’ai préparé un document A5 (indiqué dans le documentclass, et dans les specifications geometry), me disant qu’un format prédéfini serait certainement le plus *universel*, ce qui, il s’est avéré, n’était pas la meilleure des idées. En effet, le A5 est égal en théorie à 14.85 cm x 21 cm. Or, l’imprimeur ne règle qu’au millimètre… donc à choisir au final entre 14.8 et 14.9. Pour les traits de coupe, le package “crop”, option cam (les crop marks de dvips sont sécantes et inutilisables par l’imprimeur) qui fait de jolies cibles, width et height règlent la taille du papier, a posteriori inutile (j’ai longtemps mis A4), mais je ne savais pas si l’imprimeur n’aurait pas de restrictions à ce niveau.
\usepackage[a5paper, top=2cm, right=2cm, width=11.2cm, height=16.5cm]{geometry}
\usepackage[cam, width=18truecm, height=24truecm, center, dvips]{crop}
- pour écrire du chinois par copier-coller
%pour le chinois
\usepackage[cjkgb]{ucs}
\usepackage[utf8x]{inputenc}
\usepackage[C10,T1]{fontenc}
\DeclareFontSubstitution{C10}{gbsn}{m}{n}