Archive for the 'Alles wird Muzak' Category

more music for dishwashing

Thursday, September 27th, 2012

clearly two parts to that bit, if falling asleep should occur during the first one, then jump after 10’.

chaudefess’ 2012

Monday, September 3rd, 2012

C’était trop bien. Ouais.
Quel festival peut bien se vanter d’une telle symbiose entre le public et les groupes, hein ? et puis se trouver à un bout du monde, ça forge la tentation apocalyptique. Délicieux.
Quelques photos un peu anecdotiques là : amamaterial.tumblr.com/tagged/chaudefess et d’autres moins anecdotiques là : http://www.flickr.com/photos/yorgda/tags/chaudefess2012/.

à propos de The Ames Room

Tuesday, June 26th, 2012

(copie de l’annonce pour alter1fo)

Un saxophoniste français : Jean-Luc Guionnet ( http://www.jeanlucguionnet.eu) , un contrabassiste : Clayton Thomas (http://doubleclayton.blogspot.com) et un batteur : Will Guthrie (http://will-guthrie.com), australiens, installés pour l’un à Berlin, pour l’autre à Nantes, un trio en improvisation hors-normes.

MINIMAL MAXIMAL TERROR JAZZ !!!

Voilà ce dont on se souvient de leur précédent passage, en mars 2010 à la Bascule. Quel choc ce fut !

La première sensation est celle d’être face à un bloc d’énergie pure, un bloc d’intensité, massif et opaque. Passé le premier saisissement – et c’est toute la chance d’assister à l’expérience scénique – commence à se définir quelque chose de très subtil, une surprenante intelligibilité. Dans cette rare combinaison de puissance brute et d’articulation, on comprend à quel point les instants sonores sont entrelacés par les lignes de chacun des trois musiciens, eux-mêmes inextricablement liés par leur propre écoute des autres. Une écoute intransigeante qui constitue peut-être finalement la seule contrainte de leur musique. Est-ce d’ailleurs l’intention de leur nom ? Une nouvelle perspective, ils sont sur le même plan, à même échelle, libre au spectateur de choisir son angle d’audition.

Il faudrait parait-il, classer The Ames Room en free jazz, – burné dixit le flyer -, c’est certes libre et improvisé, et eux se définissent en minimal maximal terror jazz, ce qui en effet exprime parfaitement ce qu’ils font ; mais pour une fois, on aimerait amener d’autres oreilles à venir. Venir écouter, voir et ressentir tout cela, avec l’audace de passer outre les clivages et de supposer que l’appellation jazz ne recouvre peut-être que la donnée d’excellents instrumentistes, qui, au-delà de la maîtrise technique, traversent toutes les strates pour une expérience d’une musicalité extrème, dont l’énergie aussi dense que sensible, touche à l’essentiel.

theamesroom.wordpress.com

porn 4 old-wavers and happily much more

Saturday, June 2nd, 2012

s90_img_5403_250.JPGDu synthé en nappes grossières, du synthé en ritournelles putassières, du synthé en synthé, de la basse saturée, de la beatbox en mode démo, des voix laryngo-coincées, avec écho. Une dérision nostalgique, un rêve adolescent dérisoire en lancée sous-orbitale avec latence intergénérationnelle. Entre temps la vêcue techno-révolution, dorénavant conspuée, mais qui permet le trip cheap, le retour d’acide facile le long des échappées digressantes où les nappes se font ondulatoires. Et finalement salvatrices, bien plus que la bravache exploration tasteless.
Tout ça est bien troublant, comme de la pornographie pour vieux waveux.
(Scorpion Violente)
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et France Sauvage, where the wild things are.
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s90_img_5395_250.JPGet Will Guthrie.
le parler-en-langues-batterie. D’une transe contagieuse délier toute une langue, directement physiquement in-corp-orée, directement intelligible. Au-delà du breaking bones, la virtuosité installée là où la performance coule de flots, bouillonne avec jubilation, et sculpte au galop un paysage toujours délicieusement surprenant. Plus touchant à chaque fois.

 

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Tapette Fest 6 : Festival du Pathos. 1er juin, Campénéac.

Setsuhi SHIRAISHI (calligraphie) & Naoto YAMAGHISHI (percussions) pour SHUNKOKU (l’instant) à La Bascule, 05/05/2012

Monday, May 7th, 2012


(du Japon tellement conforme à mon fanstasme que je vais finir par le croire réel.)
Cette capacité, absolument non triviale, à entrer dans la pratique, avec sincérité, ouverture du cœur, s’inscrit comme seule justification acceptable à l’esthétisation.
Et c’est (encore) une histoire d’émergence, emergence d’une esthétique, désirée, mais dont l’absence de préméditation est condition nécéssaire.
Fruit de l’expérience, passée, présente : l’instant.
(clic sur les photos pour les voir en grand)
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shiraishi.modalbeats.com
www.naotoyamagishi.com

cb+jd+omorph

Monday, April 2nd, 2012

si j’avais un blog, je mettrais des ♥ partout.

home alone 20/03/2012

Tuesday, March 20th, 2012

Les enfants nous ont laisssé seuls à la maison et on y a fait de la musique : JD à la contrebasse semi-banchée, moi à la good ol’ groovit
certainement un peu long et pétouillant pour qui n’a pas beaucoup de connection affective avec au moins l’un de nous… uploadé sur soundcloud sans aucun edit, juste pour ne pas que ça reste simplement au fond d’un répertoire…
(le nom qui apparait vient de samples que j’ai utilisés : pédalage dans Treptower Park, un toboggan dans le Gan Meir à Tel aviv, et barrage de l’usine marémotrice sur la Rance.

Cable#5 (soir 3)

Monday, March 19th, 2012

grand plaisir, ici quelques photos du samedi soir et dimanche matin et qqes minutes de Peter Brötzmann & co.
(clic ici jd’s flickr pour vendredi soir :Christian Prigent, Toma Gouband, Bohman Brothers et samedi après midi : Marcus Schmickler)

KEITH FULLERTON WHITMAN and his spaghetti case (une video là pour entendre comme c’était bien: vimeo : KEITH FULLERTON WHITMAN at The Cable Festival 18/02/2012)
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AGNES HVIZDALEK & HARALD FETVEIT
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PETER BRÖTZMANN / PAAL NILSSEN-LOVE / FRED LONBERG-HOLM
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Les ORBES (fr) – Verres Enharmoniques ou sublimes résonances acoustiques Sophie Durand et Manu Holterbach
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et une et deux minutes de Peter Brötzmann - Paal Nilssen-Love - Fred Lonberg Holm

this must be field recording

Sunday, February 26th, 2012

Barrage de l’usine marémotrice sur la Rance.

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ego in time - space

Monday, November 21st, 2011

jnoetinger.JPG
Bien-sûr excellent concert de Jérôme Noetinger, endroit chic, audience à l’admiration bien élevée.
Je ne me sens pas l’âme si didactique, et j’ai déjà expliqué ce qui me fascinait dans la musique expérimentale avec suffisament de mots précis :
- l’émergence d’un monde cohérent (un monde de signaux désirants)
- l’agencement du temps (deux temps).
C’est très personnel. Cette création/émergence d’une trame - avant tout temporelle - adresse ce qui doit être ma plus grosse angoisse existentielle :

But I still have to face the hours, don’t I? I mean, the hours after the party, and the hours after that…

Ça c’est l’écrivain qui va se jeter par la fenêtre dans The Hours, que j’ai mal vu sur le coin d’une télé. (non je ne veux pas parler des heures qui suivent un concert, au contraire, je suis souvent dans un état très exaltée s’il était bon… justement, je parle de toutes les autres)

Et aussi il y a ce genre de choses : Time Travel and Modern Physics
Est-ce que sans rire, je peux dire que suffisament nourrie des mystères de l’univers, je n’ai même plus tant besoin de contacts sociaux, alors que depuis relativement récemment, à presque 40 ans, je suis en train d’accepter d’en avoir besoin ? (non, écrire cette phrase me fait quand même rigoler)
Je pense régulièrement au film de Mike Leigh, Naked et à cette tirade de Johnny :

Was I bored? No, I wasn’t fuckin’ bored. I’m never bored. That’s the trouble with everybody - you’re all so bored. You’ve had nature explained to you and you’re bored with it, you’ve had the living body explained to you and you’re bored with it, you’ve had the universe explained to you and you’re bored with it, so now you want cheap thrills and, like, plenty of them, and it doesn’t matter how tawdry or vacuous they are as long as it’s new as long as it’s new as long as it flashes and fuckin’ bleeps in forty fuckin’ different colors. So whatever else you can say about me, I’m not fuckin’ bored.

Je ne suis pas si revendicatrice, ce you s’adresse à moi-même, avant tout. Naked, que, chose très rare, j’avais été voir plusieurs fois au cinéma à sa sortie, fait partie de ces films qui m’ont été si importants que je n’ose pas les revoir de peur de me trouver rétrospectivement insupportable.

PAK, virtuoses intuitifs (home version)

Wednesday, October 26th, 2011

Tout à fait emballée par le concert de PAK, je me suis même fendue d’une longue revue sur alter1fo.
pak_zarb_450.JPG
C’est aussi la fin du mystère qui m’étreignait depuis 13 ans : ces marins polonais de mauvais poil (voir ici) devaient être Ron Anderson accompagnant Guapo, sur la tournée RonRuins. Et… Ron Anderson est une perle, hyper souriant, très senseï dans le sens, musicien ayant acquis une grande sagesse du fait de s’être dédié, consacré depuis si longtemps à sa pratique, avec un coeur pur. Oui, rien que ça.

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(j’ajoute mon texte paru sur Alter1fo, en tant que sauvegarde d’archive)
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Retour sur le concert de YOLK et PAK le 24 octobre à la Bascule.

Il faut d’abord affirmer que la prestation de YOLK en première partie a été absolument remarquable et nous vous engageons à aller urgemment les écouter : www.myspace.com/yolk2006.

Puis il y eut PAK.

Avant-punk-jazz-prog-rock… whatever… PAK ce sont des musiciens qui performent et donnent vie à une musique virtuose, intuitive et intense.

Ron Anderson fait de la musique de manière professionnelle depuis plus de 30 ans. Multi-instrumentiste, c’est à la guitare qu’il s’est longtemps produit, il se dédie à la basse dernièrement. Compositeur acclamé, The Molecules est son projet de plus longue haleine, certains se souviennent peut-être de sa collaboration avec les japonais de Ruins, tandis que PAK tourne (généralement en trio, ici en duo) depuis 2003. Ce soir-là, il démontre, toujours très souriant, qu’une si passionnante carrière sur le papier ou gravée sur disques, se traduit aussi de manière vivante par une excellence d’exécution qui ne serait rien si elle n’était vécue en direct avec autant d’intensité. De même, Keith Abrams à la batterie, est extraordinaire, vibrionnant et absolument là, présent dans l’instant.

Pour chacun d’eux, c’est un agencement machinique homme-instrument, pétillant d’intuition, issu de leur indéniable virtuosité, qui prend place devant nos yeux. En outre, une telle performance scénique offre aussi à vivre le devenir-musique de l’ensemble, cela inclut forcément les musiciens et leurs expériences propres, mais s’étend plus largement, jusqu’à englober l’audience et le lieu.

keithAbrams_342ronAnderson_338

Ils maintiennent une structure musicale composée, hyper complexe, faite d’enchainements saccadés, retournements de mesure à vitesse axonale, qui, loin de décourager, porte le public, plus haut, plus vite, plus loin, plus fort. C’est une transe libre sur le canevas d’une multitude de propositions, qui permet de piocher dans des citations musicales acquises pour aussitôt les libérer.

Une grande sérénité, absolument pas donnée a priori, ne serait-ce qu’en raison du niveau sonore, se dégage de tout cela. Il faut alors dire le grand bonheur de partager, spectateur, auditeur coi, une telle énergie concentrée et contagieuse.

Le disque de Ron Anderson : Secret Curve paru dans la composer serie de Tzadik, le label de John Zorn, est magnifique, indispensable. À noter sur cet enregistrement, le trio habituel de PAK (basse-batterie-trompette) s’enrichit de belles collaborations (piano, violon, cuivres, et dispositifs électroniques de Jérôme Noetinger, duquel nous avions relaté la superbe prestation avec Lionel Palun, il y a quelques mois de cela).

www.ronanderson-molecules.com

putain, Lydia Lunch m’a fait la bise

Monday, October 10th, 2011

ouais.
Et je vais mettre un bail à m’en remettre. Bon, ce n’est pas parce qu’en me voyant elle s’est souvenue de moi époque Pezner et qu’elle m’avait cherchée partout depuis 12 ans. Parce que j’avais un bouquin à lui faire signer : Adulterers Anonymous, co-écrit avec Exene Cervenka, un de mes petits trésors, trouvé en occasion à Tel Aviv. Ce livre est devenu une rareté et elle était très contente de le voir. C’est de plus, chose amusante, le bouquin dans lequel je planquais nos liquidités (pas la peine de venir cambrioler, y en a plus), et notamment les 1100 $ de caution de notre dernier appartement Tel Avivi, récupérés in extremis quelques heures avant de prendre l’avion du retour, et joyeusement dépensés 6 ans plus tard pour ce voyage là.
Trève. La soirée du 7 octobre aux Ateliers du Vent restera en tous cas longtemps dans ma mémoire. J’y ai même filmé quelques secondes, avec, comme d’habitude, le même gag technique au début (I’m a loser baby). Here she comes :

(pour voir mon compte-rendu officiel, c’est là : sur alter1fo Lydia Lunch : libido existentielle et féminisme porno punk transgénérationnel - non je n’ai pas cherché à faire le titre le plus naze-mais-acceptable)

I ♥ LaTeX ( & Nick Cave) - pdflatex, Type 1 fonts & Computer Modern

Wednesday, October 5th, 2011

Seconde maquette complète pour moi, et bien entendu sous LaTeX. Pas mal de petites choses apprises, la principale étant l’utilisation de pdflatex, parce que le postscript commence apparement à devenir obsolète ma bonn’dame auprès des imprimeurs. Rien à signaler à ce propos, tout a marché comme sur des roulettes, sauf ce truc qui m’a pris des plombes à détordre : il n’existe pas de jeu de caractères français en Computer Modern qui soit de Type 1 Computer Modern ce serait presque une raison en soi d’utiliser LaTeX tellement je les trouve élégants. (Je pense malgré tout que laissé en Type 3 ça n’aurait pas posé de problème à l’impression, mais ça n’avait pas l’air de plaire à l’imprimeur…). Bref, donc pour remédier à cela, il faut soit installer Computer Modern Super (pas encore fait pas le temps), soit utiliser Latin Modern (\usepackage{lmodern} ), ce qui fut fait et beau.

J’ai aussi appris à utiliser \tolerance pour remédier aux trop nombreuses overfull lines.

Repris la macro pour des jolis siècles : \def\siecle#1{\textsc{\romannumeral #1}\textsuperscript{e}~siècle} , \def\siec#1{\textsc{\romannumeral #1}\textsuperscript{e}}

Fait des réglages fins de fancyheader
\renewcommand{\headrulewidth}{0.0pt}
\addtolength{\headheight}{7pt}
\addtolength{\headsep}{-5pt}
\cfoot{\footnotesize\thepage}
\addtolength{\footskip}{-10pt} %remonter le numéro de page

rueff_bw_200.jpg Pour la couv, j’ai presque eu un instant l’illusion de préparer une pochette de Tzadik puisqu’il a été question d’utiliser un dessin de Jacob de Rueff. Finalement, devant la pression populaire, nous avons pris De Vinci qui est quand même très chouette. J’ai aussi à l’occasion reçu un excellent conseil pro : une couverture se travaille à plat. En tous cas, j’espère pouvoir utiliser un jour ces illustrations, le livre numérisé se trouve là : De conceptu et generatione hominis. Christophorus Froschoverus excudebat (1554)

Autre ressource que je compte bien utiliser un jour : DEVISES ET EMBLEMES ANCIENNES & MODERNES, TIREES DE PLUS CELEBRES AUTEURS (1699), LA FEUILLE, DANIEL DE, 1640-1709 .

Et enfin, pendant tout ce temps, j’ai fait une crise de Nick Cave. La dernière remonte à quasi 2 ans si j’en crois la playlist où je raconte d’ailleurs qu’il est l’un des rares (le seul ?) que j’écoute avec autant de passion depuis plus de 20 ans. Même pour les disques (des 15 dernières années ?) dont le son ne m’inspire pas vraiment, je suis au bout de quelques écoutes complètement intoxiquée de sa voix, de son phrasé, de ses textes… ça méritait bien une sleeveface.
sleeveface_birthdayparty_bw_450.JPG

Ça doit être l’époque qui donne envie de se recentrer sur ses fondamentaux, d’ailleurs vendredi, j’vais voir Lydia Lunch. (annoncé sur là sur alter1fo)

vivre nus et boire du jus de grenades

Tuesday, August 16th, 2011

reshmal_450.JPG
en attendant des nouvelles plus élaborées du pays du hoummous, je recopie l’info attendue avec tant d’anxiété sur Chaudefess 2011 et qui a semblé égarer (because ça) un certain nombre de visiteurs sur ce site (moins cela dit que ceux qui viennent voir la photo de Christian Bale dans American Psycho que j’avais mise ici. Ça doit être la seule de ce blog dont je ne détienne pas les droits, elle génère 90% du traffic, de toutes façons, j’adore parler dans le vide). ( et on va rater Chaudefess cette année)

Salut à tous,
A l’heure où les bourses s’effondrent, où la consommation des ménages s’enfonce dans un marasme sans fond,où la terre semble vaciller inexorablement sous vos pieds, où politiques, économistes, hommes d’affaires, extra-terrestres et divinités de tous poils s’affrontent dans une lutte sans merci pour le pouvoir, alors que l’apocalypse se rapproche à grandes enjambées, une question vous taraude: “Putain merde y a pas de Chaudefess cette année? Qu’est-ce qu’ils branlent?”
Vous avez sans doute raison de vous inquiéter des vrais problèmes. Alors voila, camarades, nous sommes là pour lever le voile définitivement sur ce doute qui vous tiraille.

Oui bien sûr y en a un, et c’est comme tous les ans le dernier week-end du mois d’août, donc les vendredi 26 et samedi 27 août. Ca a lieu cette année encore au Studio Chaudelande, dans les jardins, avec tout le savoir faire, le bon goût et la sobriété qui caractérisent ce désormais légendaire festival.

On y trouvera en vrac un endroit pour planter sa voiture et garer sa tente, des gens sympas qui vous échangeront des breuvages voluptueux et des mets rafinnés en échange de ticus, et bien sûr une ribambelle de chouettes groupes qui font du rock, de la pop, du zouk, du yéyé core, de la noise, de l’electropopotin, du punk, du psyché cirage, de la cold wave dansante…

Les concerts débuteront vendredi soir vers 21h; le samedi sera synonyme d’après-midi champêtre où vous pourrez exercer vos talents à la pêche, au ping pong, à la sieste ou au caps, vos oreilles bercées par de douces mélodies, avant de remettre le couvert pour une deuxième soirée torride.
Les groupes, les voici, dans le désordre pour le moment: La Terre Tremble, 4t(REC)k, The Dreams, Exhaustion, Marylin Rambo, Minh[May],Delacave, Hâche Tendre, Le Chômage, Moteor Sharqui, TG Gondard, La Race, Anton Chigurh, Gouffre d’un pôle à l’autre,les Blousons et bien entendu l’inénarrable DJ Tony Pizza.
Tout ça c’est prix libre évidemment.
Le site du studio étant HS, pour d’éventuelles questions voire même des réponses, c’est à cette adresse mail que ça se passe: studiochaudelande@hotmail.fr

Continuum à bascule

Thursday, July 21st, 2011

Antez (Continuum) - Nush Werchowska, le 07/07 à la Bascule . (annoncé là)
Une foule de mots m’étaient venus, ils étaient si dramatiques que je n’ai pas osé les mettre en phrases.
- silhouette déguingandée - déroule le fil - héros tragique de sa création - condamné à alimenter les flux sonores - textures élémentaires en résonnances - à suivre et façonner simultanément - …
C’était à la fois touchant et envoutant à regarder, très beau à écouter.
Solo puis duo avec Nush Werchowska, parfaitement complémentaire, l’un utilisant son tambour en générateur de signal continu, l’autre au synthé percussif.
www.antez.org - Nush Werchowska
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