Archive for the 'Uncategorized' Category

am a material : juillet 2012

Thursday, August 2nd, 2012

http://amamaterial.tumblr.com/
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am a material : juin 2012

Sunday, July 1st, 2012

http://amamaterial.tumblr.com/
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à propos de The Ames Room

Tuesday, June 26th, 2012

(copie de l’annonce pour alter1fo)

Un saxophoniste français : Jean-Luc Guionnet ( http://www.jeanlucguionnet.eu) , un contrabassiste : Clayton Thomas (http://doubleclayton.blogspot.com) et un batteur : Will Guthrie (http://will-guthrie.com), australiens, installés pour l’un à Berlin, pour l’autre à Nantes, un trio en improvisation hors-normes.

MINIMAL MAXIMAL TERROR JAZZ !!!

Voilà ce dont on se souvient de leur précédent passage, en mars 2010 à la Bascule. Quel choc ce fut !

La première sensation est celle d’être face à un bloc d’énergie pure, un bloc d’intensité, massif et opaque. Passé le premier saisissement – et c’est toute la chance d’assister à l’expérience scénique – commence à se définir quelque chose de très subtil, une surprenante intelligibilité. Dans cette rare combinaison de puissance brute et d’articulation, on comprend à quel point les instants sonores sont entrelacés par les lignes de chacun des trois musiciens, eux-mêmes inextricablement liés par leur propre écoute des autres. Une écoute intransigeante qui constitue peut-être finalement la seule contrainte de leur musique. Est-ce d’ailleurs l’intention de leur nom ? Une nouvelle perspective, ils sont sur le même plan, à même échelle, libre au spectateur de choisir son angle d’audition.

Il faudrait parait-il, classer The Ames Room en free jazz, – burné dixit le flyer -, c’est certes libre et improvisé, et eux se définissent en minimal maximal terror jazz, ce qui en effet exprime parfaitement ce qu’ils font ; mais pour une fois, on aimerait amener d’autres oreilles à venir. Venir écouter, voir et ressentir tout cela, avec l’audace de passer outre les clivages et de supposer que l’appellation jazz ne recouvre peut-être que la donnée d’excellents instrumentistes, qui, au-delà de la maîtrise technique, traversent toutes les strates pour une expérience d’une musicalité extrème, dont l’énergie aussi dense que sensible, touche à l’essentiel.

theamesroom.wordpress.com

Cable#5 (soir 3)

Monday, March 19th, 2012

grand plaisir, ici quelques photos du samedi soir et dimanche matin et qqes minutes de Peter Brötzmann & co.
(clic ici jd’s flickr pour vendredi soir :Christian Prigent, Toma Gouband, Bohman Brothers et samedi après midi : Marcus Schmickler)

KEITH FULLERTON WHITMAN and his spaghetti case (une video là pour entendre comme c’était bien: vimeo : KEITH FULLERTON WHITMAN at The Cable Festival 18/02/2012)
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AGNES HVIZDALEK & HARALD FETVEIT
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PETER BRÖTZMANN / PAAL NILSSEN-LOVE / FRED LONBERG-HOLM
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Les ORBES (fr) – Verres Enharmoniques ou sublimes résonances acoustiques Sophie Durand et Manu Holterbach
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et une et deux minutes de Peter Brötzmann - Paal Nilssen-Love - Fred Lonberg Holm

am a material : février 2012

Sunday, March 4th, 2012

nouvelle présentation, mais toujours sur amamaterial.tumblr.com

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am a material : 66->80

Wednesday, February 22nd, 2012

yes, c’est là : am a material on tumblr
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j’ai dansé, 2 fois

Saturday, February 4th, 2012

Ayant rejoint, sans démarche réfléchie, l’extension dite sauvage (comprendre rurale) du Figure Project, je participe à 4 week ends dans l’année d’ateliers de danse contemporaine. La note d’intention mentionne “une aventure choregraphique à la campagne… ouvert(e) à tous et a(yant) pour ambition d’être à la fois exigeant(e) et jubilatoire”. Chaque week-end, un chorégraphe différent nous initie à ses techniques et réflexions, improvisation, écriture du mouvement, etc. Deux week-ends sont passés, et je veux garder trace de ce qui pour moi est certainement la naissance d’un nouveau paradigme personnel.
J’avais brièvement relaté mon ignorance de la danse en général, naturellement plus portée vers la performance off, mais il s’agissait sans doute d’une méprise catégorisante dont je suis seule responsable. Toujours est-il qu’il ne me serait jamais venu à l’esprit de considérer la danse, fut-elle contemporaine, comme une pratique que je pourrais tenter. Je crois avoir découvert assez tardivement que j’avais un corps, capable (et nécéssitant sans doute) plus que ses fonctions quotidiennes, et c’est, plus tard encore, dans cette lancée, que j’apprends depuis quelques années le Tai Chi Chuan, qui ainsi, constitue de fait, mon premier lexique de mouvements.

. Première fois. Avec Kathleen Reynolds
Kathleen nous a donné quelques mouvements de base, quelques angles de ses procédés de création. J’ai ainsi compris comment l’inspiration pouvait se déployer en mouvement et le mouvement investir et se dessiner dans l’espace. Moi qui avais toujours eu du mal à faire abstraction de la vision du corps pour la vision du mouvement, les éléments de pratique qu’elle nous a transmis m’ont facilité l’accès à ce regard. Puis, le Tai Chi a constitué ma première grille d’interprétation/appropriation, et a permis de viser une sorte d’expression propre, notamment en improvisation. J’ai alors vêcu une expérience extraordinaire.
J’ai découvert que le corps pouvait être pris/surpris dans une intention qui le dépasse, que, dans ma grande candeur, j’oserai nommer artistique, faute de n’avoir pu la décrire autrement, ne relevant pas du commun, du thérapeutique au sens large (sport, réajustement structural, seitai…) ou du sexuel. L’éclosion de ce désir de mouvement a été un moment extraordinaire et inattendu, vertigineux dès la réalisation que cette intention corporelle pouvait, depuis cette origine, être aussi conscientifiée.

poto_200.JPG. Seconde fois. Avec Jonas Chéreau.
Toute autre génération. L’approche m’est pourtant beaucoup plus familière en ce qu’elle fait intervenir des thématiques qui me sont proches. La première chose qui m’est venue dans la juxtaposition des deux week-ends, est que si lors du premier nous avions pu voir comment le mouvement pouvait créer l’espace, c’est le processus mirroir que nous allions expérimenter là : comment l’espace/paysage (imaginé, subit, désiré) créait le mouvement et/ou le corps. Il y avait cette fois-ci, comme une essence naturaliste primordiale pour ensemencer l’expérimentation, celle-ci à même ensuite de se développer qui par hasard ou déterminisme, par collaborations, jusqu’à mes fascinations habituelles pour l’émergence de structures autonomes. Comme si entre les deux danseurs il y avait eu entre temps toute une imprégration scientifique pas forcément consciente (algorithmique, cognitiviste, chaotique, écologique etc.) décalant l’homme de sa toute-puissance créatrice. Nous avons même réalisé en groupe ce qui ressemblait à un automate cellulaire, pétillant de nos humanités.
(et aussi j’ai plié le corps d’une amie selon un paysage comme celui de la photo)

J’ai des frissons rétrospectivement de penser que j’ai pu vivre ça.

am a material : 36->50

Wednesday, February 1st, 2012

c’est là-bas : amamaterial.tumblr.com
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am a material : 21->35

Sunday, January 22nd, 2012

more and still on amamaterial.tumblr.com
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hagad’ la téhéviion

Tuesday, June 7th, 2011

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mythe néorural #0

Monday, March 28th, 2011

s90_img_2510_250.JPGoui je sais c’est dégoutant.
Dans Drowning By Numbers de Peter Greenaway, il y a ce jeu que le jeune garçon décrit : il s’agit de compter le nombre d’animaux morts sur les routes en fonction du jour de la semaine, c’est “The Great Death Game”. En m’installant à la campagne, j’imaginais que je pourrais moi aussi m’y adonner, hé bien non, en fait, pas tant que ça. Mais j’ai quand même appris que le renard n’était pas qu’un animal de fable.

Sans Greenaway je n’aurais (peut-être) jamais écouté Nyman ou Mertens, et sans eux, je n’aurais jamais découvert plein d’autres trucs bien. En attendant, je n’ose pas revoir les Greenaway que j’ai tant adulés (favoris de l’ancien temps : Zoo) (de peur de me trouver rétrospectivement insupportable).

Berliner Allee 174, sur Alter1fo

Friday, February 4th, 2011

Je suis très contente d’avoir cet article paru sur Alter1fo Berliner Allee 174 : 7 artistes berlinois au centre Culturel Colombier.
Je mets ici un rappel des liens ainsi que quelques photos supplémentaires pour ceux qui ne peuvent se déplacer.
Jean-François Karst
Roland Fuhrmann (www.rolandfuhrmann.de).
Andreas Burger www.fenster61.de/andreas-burger/en.htm
Larissa Fassler www.larissafassler.com
Madeline Stillwell www.madelinestillwell.com
Nora Lena Meyer www.noralenameyer.com
Tobias Zielony www.kow-berlin.info
Matthias Pabsch www.galerie-craemer.com

Berliner Allee 174, jusqu’au 25 février au centre culturel Colombier.

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sleeveface - Throbbing Gristle : Greatest Hits (Entertainment Through Pain)

Monday, December 6th, 2010

Peter Christopherson est mort le jour de mon demi-anniversaire dernier.
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Et hop une autre sleeveface, hint : je ne porte pas de docs.

table basse

Friday, October 15th, 2010

Le week-end dernier, c’était l’art&public à l’élaboratoire.
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du zen dans le carburateur

Thursday, September 16th, 2010

(à partir de mes commentaires à ce billet : http://alter1fo.com/lectures-pour-aout-19757 )

À propos de “éloge du carburateur“, Matthew B. Crawford, Editions La Découverte .
Globalement en accord avec l’ensemble des propos du livre, j’ai toutefois quelques commentaires. Tout d’abord, bien qu’il prétende uniquement vouloir promouvoir, contrairement aux idées reçues, la voie du travail manuel comme univers non seulement viable mais satisfaisant, j’ai eu le sentiment qu’il se refusait à considérer la possibilité d’obtenir le même genre d’accomplissement dans le travail intellectuel. Il démontre parfaitement que la plupart des professions intellectuelles se vident peu à peu de leur intérêt cognitif, victimes d’une rationnalisation identique à celle du travail à la chaîne, transformées en une succession de « tâches stupides » et déconnectées (les unes des autres, déconnectées aussi de tout l’univers socio-culturel qui entoure la production d’un bien ou d’un service) sous couvert de rationnalisation.. Donc pourquoi ne pas imaginer la possibilité de l’équivalent intellectuel de l’atelier du garagiste ? Alors qu’il défend en effet la non-séparation, il exclut quasi de fait les professions intellectuelles.

D’autre part, une bonne partie de son propos repose sur la notion de gratification. Ce qui m’étonne, c’est qu’hormis une vague référence – que j’ai trouvée d’ailleurs un poil condescendante – à un prédécesseur pourtant évident « Traité du Zen et de l’entretien des motocyclettes » (Pirsig 1974), avec lequel il partage aussi le fait d’avoir une traduction française peu enthousiasmante (pas aussi catastrophique heureusement), il ne se réfère pas (assez) explicitement (à mon goût) à l’idée de qualité, le mot même de qualité est soigneusement tu. Et c’est ce qui aurait mérité à mon sens un développement plus important.
Je pense que l’absence de gratification, dans les professions aussi bien manuelles qu’intellectuelles, correspond à une notion de qualité dévoyée. La qualité est devenue une notion normalisée selon des critères qui se veulent certainement objectifs : évaluation du produit fini, environnement de travail, avantages sociaux, etc. mais quid de la satisfaction intrinsèque à l’accomplissement d’un travail ?
Je crois Pirsig, - au moins dans un cadre professionnel - quand il énonce que “la Qualité est l’évènement qui permet de prendre conscience du sujet et de l’objet” (p258 Editions du Seuil, 1978). La Qualité comme la relation entre le sujet et l’objet.

Le point finalement essentiel auquel devrait mener la proto-analyse de Crawford, c’est la refondation des structures de travail. Ce qui apparait en filigrane de ces processus de rationnalisation des tâches, c’est la disparition du sujet, justement. Rationnaliser pour que les employés soient exactement interchangeables. C’est ça LE drame qu’il convient de démonter, quels que soient les métiers concernés. La question ouverte devient celle des structures (humaines) et organisations (des process) qui permettraient de ne pas en être victime, notamment au niveau de la production de masse.
D’ailleurs, l’atmosphère hautement hiérarchisée et basée entre autre sur la rétention d’information, telle qu’il la décrit dans un de ces garages de réparation de moto, ne me semble pas le modèle le plus enviable.

Cela dit c’est un livre à recommander tant il m’apparaît, avec surprise, que les positions qu’il véhicule ne sont pas si reconnues. J’aime beaucoup entre autre, l’idée, très bien formulée, que la capacité à agir (physiquement) sur notre environnement est fondamentale.
Aussi, un passage que j’ai trouvé vraiment étonnant se trouve dans les premiers chapîtres, lorsqu’il relate les débuts du fordisme et la difficulté de recruter des ouvriers acceptant d’exécuter un travail aussi rebutant ; il explique comment les programmes scolaires ont été adaptés pour former des travailleurs manuels en adéquation avec ce genre de tâches, puis comment le crédit s’est ouvert afin d’enchaîner ces ouvriers à leur emploi. Limpide. Et actuel.